La scène dessinée est toujours organisée de manière similaire. Un homme ou une femme, seul ou accompagné, une fleur de lotus à la main, se tient assis devant un guéridon sur lequel des têtes et des pattes de bœuf, des vases ou encore des pains s’accumulent. Devant, un autre personnage verse de l’eau au moyen d’un vase de forme allongée.
Tout le sens de l’image est donné dans l’inscription au-dessous : le propriétaire de la stèle, qui est mort, demande aux dieux funéraires, le plus souvent Osiris, de lui donner des offrandes tout au long de sa vie dans l’Au-Delà. Pour les Égyptiens, se nourrir était une nécessité, tant du vivant qu’après la mort.
Cette préoccupation était telle que tout un culte funéraire était mis en place pour subvenir aux besoins alimentaires du défunt. Plusieurs fêtes rythmaient l’année, fêtes au cours desquelles la famille se rendait dans la chapelle de la tombe pour honorer la statue de l’être cher et lui déposer des offrandes. Sur notre stèle, c’est l’épouse qui remplit ce rôle en faisant une libation (une offrande d’eau) à son mari. Cependant les Égyptiens, fort pragmatiques, imaginaient bien que, le temps passant, le culte funéraire ne serait plus assuré avec autant d’assiduité. C’est pour cette raison qu’ils placèrent dans les tombes des images, gravant ainsi dans la pierre un geste d’offrande éternel.
N° d’inventaire : Ant 713
La scène dessinée est toujours organisée de manière similaire. Un homme ou une femme, seul ou accompagné, une fleur de lotus à la main, se tient assis devant un guéridon sur lequel des têtes et des pattes de bœuf, des vases ou encore des pains s’accumulent. Devant, un autre personnage verse de l’eau au moyen d’un vase de forme allongée.
Tout le sens de l’image est donné dans l’inscription au-dessous : le propriétaire de la stèle, qui est mort, demande aux dieux funéraires, le plus souvent Osiris, de lui donner des offrandes tout au long de sa vie dans l’Au-Delà. Pour les Égyptiens, se nourrir était une nécessité, tant du vivant qu’après la mort.
Cette préoccupation était telle que tout un culte funéraire était mis en place pour subvenir aux besoins alimentaires du défunt. Plusieurs fêtes rythmaient l’année, fêtes au cours desquelles la famille se rendait dans la chapelle de la tombe pour honorer la statue de l’être cher et lui déposer des offrandes. Sur notre stèle, c’est l’épouse qui remplit ce rôle en faisant une libation (une offrande d’eau) à son mari. Cependant les Égyptiens, fort pragmatiques, imaginaient bien que, le temps passant, le culte funéraire ne serait plus assuré avec autant d’assiduité. C’est pour cette raison qu’ils placèrent dans les tombes des images, gravant ainsi dans la pierre un geste d’offrande éternel.
N° d’inventaire : Ant 713