Le jeune Cupidon se tient sur sa jambe gauche, les bras levés, en équilibre. Dans son dos, ses petites ailes sont déployées. On dirait qu’il s’apprête à s’envoler. Cependant, son visage est crispé, comme s’il ressentait une vive douleur. Mais d’où vient-elle ?
Pour le deviner, il faut observer attentivement la sculpture d’Idrac pour remarquer, posée sur le pied droit de Cupidon, un petit insecte. Il s’agit d’une abeille, dont la piqûre est très douloureuse.
On ne peut que compatir au sort de Cupidon, même s’il est bien mérité… En effet, dans la mythologie romaine, si un mortel était touché par une des flèches de Cupidon, celui-ci tombait immédiatement amoureux de la première personne qu’il voyait. Le sculpteur Idrac choisit donc de rétablir la justice !
Le sujet permet aussi au sculpteur de montrer toute son adresse en mettant son personnage dans une attitude complexe. Avec grâce et délicatesse, il arrive à représenter un moment suspendu, comme un arrêt sur image.
Dans sa forme, la physionomie de Cupidon s’inspire des œuvres de Donatello, dont Idrac a pu apprécier le talent lors de séjours à la villa Médicis, entre 1873 et 1877.
N° d’inventaire : Sc. 136
Détail : En plus de sa piqûre d’abeille, le jeune Cupidon pose l’autre pied sur une rose. Quelle malchance !
Le jeune Cupidon se tient sur sa jambe gauche, les bras levés, en équilibre. Dans son dos, ses petites ailes sont déployées. On dirait qu’il s’apprête à s’envoler. Cependant, son visage est crispé, comme s’il ressentait une vive douleur. Mais d’où vient-elle ?
Pour le deviner, il faut observer attentivement la sculpture d’Idrac pour remarquer, posée sur le pied droit de Cupidon, un petit insecte. Il s’agit d’une abeille, dont la piqûre est très douloureuse.
On ne peut que compatir au sort de Cupidon, même s’il est bien mérité… En effet, dans la mythologie romaine, si un mortel était touché par une des flèches de Cupidon, celui-ci tombait immédiatement amoureux de la première personne qu’il voyait. Le sculpteur Idrac choisit donc de rétablir la justice !
Le sujet permet aussi au sculpteur de montrer toute son adresse en mettant son personnage dans une attitude complexe. Avec grâce et délicatesse, il arrive à représenter un moment suspendu, comme un arrêt sur image.
Dans sa forme, la physionomie de Cupidon s’inspire des œuvres de Donatello, dont Idrac a pu apprécier le talent lors de séjours à la villa Médicis, entre 1873 et 1877.
N° d’inventaire : Sc. 136
Détail : En plus de sa piqûre d’abeille, le jeune Cupidon pose l’autre pied sur une rose. Quelle malchance !