Deux figures féminines sont sculptées dans un bloc de marbre blanc. L’une d’elles, - un ange - , est allongée sur un rocher, couchée sur le dos. Son corps est cambré et ses ailes se déploient sur le sol. La deuxième femme se penche au dessus d’elle et l’embrasse.
Ce moment de grâce et de délicatesse ne doit pas faire oublier un élément sinistre de la composition : l’ange est tombé du ciel et sa compagne tente de le réanimer. Peut-être est-il déjà mort ?
Rodin évoque ici un sujet à la fois spirituel et tragique : l’ange déchu. Dans la religion chrétienne, les anges sont des serviteurs dévoués à Dieu. Mais s’ils se rebellent, ils sont expulsés des cieux sans pitié possible.
Au XIXe siècle, le poète Charles Baudelaire évoque le thème de l’ange déchu dans ses écrits. Par exemple, dans les « Litanies de Satan », il évoque Lucifer, le plus célèbre des anges bannis du ciel. Mais si Lucifer est le symbole ultime du mal, l’ange de Rodin est une créature douce et innocente. Sa chute n’en est que plus injuste et insupportable.
N° d’inventaire : D. 975.1.1
Détail : Dans sa composition, « l’ange déchu » se rapproche de la « Danaïde », conservée au musée Rodin à Paris
Deux figures féminines sont sculptées dans un bloc de marbre blanc. L’une d’elles, - un ange - , est allongée sur un rocher, couchée sur le dos. Son corps est cambré et ses ailes se déploient sur le sol. La deuxième femme se penche au dessus d’elle et l’embrasse.
Ce moment de grâce et de délicatesse ne doit pas faire oublier un élément sinistre de la composition : l’ange est tombé du ciel et sa compagne tente de le réanimer. Peut-être est-il déjà mort ?
Rodin évoque ici un sujet à la fois spirituel et tragique : l’ange déchu. Dans la religion chrétienne, les anges sont des serviteurs dévoués à Dieu. Mais s’ils se rebellent, ils sont expulsés des cieux sans pitié possible.
Au XIXe siècle, le poète Charles Baudelaire évoque le thème de l’ange déchu dans ses écrits. Par exemple, dans les « Litanies de Satan », il évoque Lucifer, le plus célèbre des anges bannis du ciel. Mais si Lucifer est le symbole ultime du mal, l’ange de Rodin est une créature douce et innocente. Sa chute n’en est que plus injuste et insupportable.
N° d’inventaire : D. 975.1.1
Détail : Dans sa composition, « l’ange déchu » se rapproche de la « Danaïde », conservée au musée Rodin à Paris