Belfort, février 1871. La garnison de plus de 15 000 hommes du colonel Denfert-Rochereau évacue la ville. Ensemble, ils ont résisté à un siège de plus de cent jours, sous le feu nourri de l’armée prussienne. Leur courage permettra par la suite au gouvernement français de conserver le territoire de Belfort au sein du pays, tandis que l’Alsace et la Lorraine intègreront l’Empire allemand.
Cet épisode glorieux a donné lieu à une commande de la municipalité de Belfort, passée au sculpteur alsacien Bartholdi en 1872. Celui-ci se passionne pour le sujet, d’autant plus qu’il a lui-même participé au conflit franco-prussien, en tant qu’aide de camp du général Garibaldi.
Il prévoit un lion gigantesque, construit en grès rose, adossé à la falaise surplombant la ville.
Pour réaliser son œuvre colossale, Bartholdi réalise plusieurs maquettes et modèles réduits, dont le plâtre de Lille. Au lieu de représenter un lion menaçant, prêt à bondir, Bartholdi préfère un animal calme et majestueux. L’idée est ici de glorifier l’héroïque inflexibilité des hommes de la garnison et de leur chef, Denfert-Rochereau, que l’on surnomma plus tard « le lion de Belfort».
N° d’inventaire : Sc. 130
Détail 1 : Photographie du Lion, à Belfort.
Détail 2 : Une autre version célèbre du « Lion de Belfort » est en place à Paris. Cette sculpture de cuivre, monumentale elle aussi (H. : 4m ; L. : 7m), a été placée sur la place Denfert-Rochereau !
Belfort, février 1871. La garnison de plus de 15 000 hommes du colonel Denfert-Rochereau évacue la ville. Ensemble, ils ont résisté à un siège de plus de cent jours, sous le feu nourri de l’armée prussienne. Leur courage permettra par la suite au gouvernement français de conserver le territoire de Belfort au sein du pays, tandis que l’Alsace et la Lorraine intègreront l’Empire allemand.
Cet épisode glorieux a donné lieu à une commande de la municipalité de Belfort, passée au sculpteur alsacien Bartholdi en 1872. Celui-ci se passionne pour le sujet, d’autant plus qu’il a lui-même participé au conflit franco-prussien, en tant qu’aide de camp du général Garibaldi.
Il prévoit un lion gigantesque, construit en grès rose, adossé à la falaise surplombant la ville.
Pour réaliser son œuvre colossale, Bartholdi réalise plusieurs maquettes et modèles réduits, dont le plâtre de Lille. Au lieu de représenter un lion menaçant, prêt à bondir, Bartholdi préfère un animal calme et majestueux. L’idée est ici de glorifier l’héroïque inflexibilité des hommes de la garnison et de leur chef, Denfert-Rochereau, que l’on surnomma plus tard « le lion de Belfort».
N° d’inventaire : Sc. 130
Détail 1 : Photographie du Lion, à Belfort.
Détail 2 : Une autre version célèbre du « Lion de Belfort » est en place à Paris. Cette sculpture de cuivre, monumentale elle aussi (H. : 4m ; L. : 7m), a été placée sur la place Denfert-Rochereau !