Ernest Meissonier fut reconnu de son vivant comme un peintre talentueux. Spécialisé dans la peinture de batailles, il a même suivi l’empereur Napoléon III pendant la campagne d’Italie en 1859, et il en a rapporté plusieurs toiles célèbres.
Artiste pointilleux, il soigne chaque détail de ses œuvres, afin de les rendre plus réalistes. Pour ce faire, il a recours à des maquettes en cire qui lui permettent d’étudier précisément l’anatomie des individus représentés. Le « Voyageur » de Lille, en bronze, a été fondu à partir d’une de ces maquettes en cire, après la mort de l’artiste.
La beauté de cette sculpture vient d’un élément qui n’est pourtant pas représenté ; le vent. C’est lui qui fait ployer le cavalier et sa monture et qui donne un caractère à la fois dramatique et romantique de l’œuvre.
Le cavalier, penché en avant pour se protéger du vent, porte une large cape qui s’envole derrière lui. On ne sait pas vers quoi il avance, mais il est résolu à ne pas laisser les éléments l’arrêter. Son costume et son chapeau – un bicorne – indiquent qu’il s’agit d’un officier de la Grande Armée, celle de Napoléon Ier. On a d’ailleurs longtemps identifié ce personnage comme le maréchal Ney, ou même comme l’empereur. En réalité, on ne sait pas précisément qui est ce personnage. Un déserteur ? Un aventurier solitaire ? Mystère…
N° d’inventaire : Sc. 101
Détail 1 : Le modèle de cire qui a servi de modèle à ce bronze est aujourd’hui conservé au musée d’Orsay. Meissonier pousse le réalisme en utilisant du véritable cuir ainsi que du tissu pour figurer le harnais du cheval et la cape du cavalier.
Détail 2 : Le « Voyageur » a servi de modèle pour plusieurs peintures du maître, non conservées, ainsi que pour ce dessin du musée du Louvre.
Ernest Meissonier fut reconnu de son vivant comme un peintre talentueux. Spécialisé dans la peinture de batailles, il a même suivi l’empereur Napoléon III pendant la campagne d’Italie en 1859, et il en a rapporté plusieurs toiles célèbres.
Artiste pointilleux, il soigne chaque détail de ses œuvres, afin de les rendre plus réalistes. Pour ce faire, il a recours à des maquettes en cire qui lui permettent d’étudier précisément l’anatomie des individus représentés. Le « Voyageur » de Lille, en bronze, a été fondu à partir d’une de ces maquettes en cire, après la mort de l’artiste.
La beauté de cette sculpture vient d’un élément qui n’est pourtant pas représenté ; le vent. C’est lui qui fait ployer le cavalier et sa monture et qui donne un caractère à la fois dramatique et romantique de l’œuvre.
Le cavalier, penché en avant pour se protéger du vent, porte une large cape qui s’envole derrière lui. On ne sait pas vers quoi il avance, mais il est résolu à ne pas laisser les éléments l’arrêter. Son costume et son chapeau – un bicorne – indiquent qu’il s’agit d’un officier de la Grande Armée, celle de Napoléon Ier. On a d’ailleurs longtemps identifié ce personnage comme le maréchal Ney, ou même comme l’empereur. En réalité, on ne sait pas précisément qui est ce personnage. Un déserteur ? Un aventurier solitaire ? Mystère…
N° d’inventaire : Sc. 101
Détail 1 : Le modèle de cire qui a servi de modèle à ce bronze est aujourd’hui conservé au musée d’Orsay. Meissonier pousse le réalisme en utilisant du véritable cuir ainsi que du tissu pour figurer le harnais du cheval et la cape du cavalier.
Détail 2 : Le « Voyageur » a servi de modèle pour plusieurs peintures du maître, non conservées, ainsi que pour ce dessin du musée du Louvre.