Sculptures XIXe-XXe siècles

Marie-Madeleine agenouillée

Georges Lacombe
1897

Marie-Madeleine est à genoux. Sa main droite est posée contre le cœur en signe de piété. La main gauche repose à plat sur la cuisse, comme les figures sculptées de l’ancienne Égypte. Ce n’est pas un hasard puisque Lacombe possédait une collection de photographies des œuvres du département égyptien du Louvre.

Lacombe, seul sculpteur évoluant au sein du cercle des artistes nabis, suit leur précepte de lignes pures et de formes massives. Il travaille en méplat, c’est-à-dire qu’il sculpte en faible relief. Et alors que d’ordinaire Marie-Madeleine est richement parée, rien ici ne vient polluer le regard du spectateur. L’essence de cette œuvre, c’est l’impression de sérénité et de piété qui s’en dégage.

On pourrait imaginer qu’une telle sculpture ait été commandée par un ordre religieux ou par un riche paroissien, désireux de décorer son église. Mais il n’en est rien. Le thème a été choisi par Lacombe lui-même. C’est l’une des deux seules œuvres représentant un personnage biblique – la deuxième étant une figure de Jésus-Christ conservée à Brest – que Lacombe ait réalisées. Et pour cause, il était farouchement opposé à toute idée de religion après avoir reçu une éducation catholique un peu trop stricte à son goût !

N° d’inventaire : Sc. 132

Détail :

L’acajou est un bois exotique léger, facile à tailler, et donc souvent utilisé en sculpture. Sa couleur, allant du brun au rouge, varie selon la lumière.

Marie-Madeleine agenouillée
Marie-Madeleine agenouillée

Marie-Madeleine est à genoux. Sa main droite est posée contre le cœur en signe de piété. La main gauche repose à plat sur la cuisse, comme les figures sculptées de l’ancienne Égypte. Ce n’est pas un hasard puisque Lacombe possédait une collection de photographies des œuvres du département égyptien du Louvre.

Lacombe, seul sculpteur évoluant au sein du cercle des artistes nabis, suit leur précepte de lignes pures et de formes massives. Il travaille en méplat, c’est-à-dire qu’il sculpte en faible relief. Et alors que d’ordinaire Marie-Madeleine est richement parée, rien ici ne vient polluer le regard du spectateur. L’essence de cette œuvre, c’est l’impression de sérénité et de piété qui s’en dégage.

On pourrait imaginer qu’une telle sculpture ait été commandée par un ordre religieux ou par un riche paroissien, désireux de décorer son église. Mais il n’en est rien. Le thème a été choisi par Lacombe lui-même. C’est l’une des deux seules œuvres représentant un personnage biblique – la deuxième étant une figure de Jésus-Christ conservée à Brest – que Lacombe ait réalisées. Et pour cause, il était farouchement opposé à toute idée de religion après avoir reçu une éducation catholique un peu trop stricte à son goût !

N° d’inventaire : Sc. 132

Détail :

L’acajou est un bois exotique léger, facile à tailler, et donc souvent utilisé en sculpture. Sa couleur, allant du brun au rouge, varie selon la lumière.

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