Sculptures XIXe-XXe siècles

Portrait de Frédéric Kuhlmann

Albert-Ernest Carrier de Belleuse dit Carrier-Belleuse
Vers 1870

Frédéric Kuhlmann, né à Colmar en 1803 arrive à Lille en 1823, où il devient professeur de chimie appliquée aux arts et à l’industrie. Il se fait rapidement une place dans la bourgeoisie lilloise, et appartient à un groupe restreint d’érudits et de savants locaux. Par ce biais, il entre en contact avec les industriels de la région, et se lance à son compte en 1825. Il crée à Loos, près de Lille, la première usine à fabriquer de l’acide sulfurique dans le Nord. Au cours de sa carrière, il accumule les honneurs et participe à l’écriture de nombreux ouvrages scientifiques.

Mais il est aussi considéré comme un homme compatissant et proche de ses employés.

C’est ce que Carrier-Belleuse tente d’exprimer ici. On devine une ébauche de sourire sur le visage de Frédéric, même si son regard reste sévère. Son manteau à large col de fourrure lui donne une carrure imposante, et dévoile discrètement un veston orné de la Légion d’honneur, comme s’il était trop modeste pour la montrer ostensiblement.

On voit ici ce qui fait la particularité du travail de Carrier-Belleuse, qui est de capter la personnalité de ses modèles.

N° d’inventaire : Sc. 148

Portrait de Frédéric Kuhlmann
Portrait de Frédéric Kuhlmann

Frédéric Kuhlmann, né à Colmar en 1803 arrive à Lille en 1823, où il devient professeur de chimie appliquée aux arts et à l’industrie. Il se fait rapidement une place dans la bourgeoisie lilloise, et appartient à un groupe restreint d’érudits et de savants locaux. Par ce biais, il entre en contact avec les industriels de la région, et se lance à son compte en 1825. Il crée à Loos, près de Lille, la première usine à fabriquer de l’acide sulfurique dans le Nord. Au cours de sa carrière, il accumule les honneurs et participe à l’écriture de nombreux ouvrages scientifiques.

Mais il est aussi considéré comme un homme compatissant et proche de ses employés.

C’est ce que Carrier-Belleuse tente d’exprimer ici. On devine une ébauche de sourire sur le visage de Frédéric, même si son regard reste sévère. Son manteau à large col de fourrure lui donne une carrure imposante, et dévoile discrètement un veston orné de la Légion d’honneur, comme s’il était trop modeste pour la montrer ostensiblement.

On voit ici ce qui fait la particularité du travail de Carrier-Belleuse, qui est de capter la personnalité de ses modèles.

N° d’inventaire : Sc. 148

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