En 1932, l’objectif était double : aménager des espaces dans lesquels on pourrait exposer des œuvres et des objets d’art et installer le grand escalier qui manquait à l’arrière du bâtiment pour desservir les étages. Lors de la rénovation de 1997, les architectes Ibos et Vitart, voulant établir une grande perspective depuis la place de la République jusqu’au nouveau bâtiment construit à l’arrière du palais de 1892, détruisent l’escalier édifié 60 ans plus tôt et imaginent l’atmosphère actuelle, toute de blanc et or (la couleur or étant obtenue par la juxtaposition de petites feuilles de cuivres).
Au sol, le beau béton ciré est dû aux conseils de Jean-Pierre Aury, un des meilleurs spécialistes en « béton architectonique ». Exactement au-dessous, sont présentés les plans reliefs. On a en effet creusé sous le musée pour trouver de la place et les murs de l’atrium ont reposé sur d’énormes vérins pendant les travaux !
En 2017, l’atrium connaît une dernière mutation sous la houlette de l’architecte Ludovic Smagghe : la librairie et le café sont repensés, des salons sont installés ainsi que des espaces d’exploration numérique des collections.