Frise chronologique

Femmes au vase bleu

Fernand Léger
1935

Ici, les deux femmes nues s’opposent aux objets. Mais à y bien regarder, les figures de Léger deviennent elles aussi des objets. Aucun sentiment n’anime ces personnages qui se confondent presque avec la table et la plante, objets universels que l’on trouve aussi dans les natures mortes. La composition, déjà équilibrée par ces contrastes simples de formes et de couleurs, ne s’encombre ni d’un fond décoratif, ni d’aucun détail superflu. Tout semble parfaitement calculé autour d’un axe de symétrie qui renforce l’opposition figure-objet :  d’un côté la couleur sombre est posée en aplat pour les figures, de l’autre des couleurs plus variées sont employées pour les objets. 

Toute l’imagerie qui compose ce tableau paraît grande, il n’y a pas de hiérarchie de stature ou de volume, l’ensemble s’impose à celui qui regarde.

Des cheveux qui ressemblent à des tôles ondulées et des fleurs semblables à des outils, pourquoi  pas? Le monde industriel est pour Fernand Léger une source inépuisable d’inspiration ! Pourtant, ce qui en résulte est un monde statique de silence et de secret. Car quel est finalement le message de ce tableau ? Mystère….

N° d’inventaire : P. 1793 (SPBP 192)

Femmes au vase bleu
Femmes au vase bleu

Ici, les deux femmes nues s’opposent aux objets. Mais à y bien regarder, les figures de Léger deviennent elles aussi des objets. Aucun sentiment n’anime ces personnages qui se confondent presque avec la table et la plante, objets universels que l’on trouve aussi dans les natures mortes. La composition, déjà équilibrée par ces contrastes simples de formes et de couleurs, ne s’encombre ni d’un fond décoratif, ni d’aucun détail superflu. Tout semble parfaitement calculé autour d’un axe de symétrie qui renforce l’opposition figure-objet :  d’un côté la couleur sombre est posée en aplat pour les figures, de l’autre des couleurs plus variées sont employées pour les objets. 

Toute l’imagerie qui compose ce tableau paraît grande, il n’y a pas de hiérarchie de stature ou de volume, l’ensemble s’impose à celui qui regarde.

Des cheveux qui ressemblent à des tôles ondulées et des fleurs semblables à des outils, pourquoi  pas? Le monde industriel est pour Fernand Léger une source inépuisable d’inspiration ! Pourtant, ce qui en résulte est un monde statique de silence et de secret. Car quel est finalement le message de ce tableau ? Mystère….

N° d’inventaire : P. 1793 (SPBP 192)

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