Le titre de ce tableau fait référence à une scène tirée de la mythologie grecque où les jumeaux Castor et Pollux enlèvent les filles de Leucippe, roi d’Argos, Hilaire et Phébé au moment de leur mariage Cette scène et ce sujet sont juste des prétextes pour Eugène Leroy, il peut ainsi représenter des corps et s’atteler à la quête perpétuelle qui va conduire son travail artistique : faire émerger la lumière de la matière.
Le sujet de la peinture va paradoxalement et progressivement être noyé sous la peinture. Eugène Leroy accumule et superpose inlassablement les couches de peinture sur la toile pour atteindre un résultat visuellement étonnant : l’image devient moins identifiable et la peinture croûteuse.
Le geste du peintre disparaît également et ne triomphent alors que la couleur et surtout la lumière qui émerge des corps que l’on soupçonne vibrants, sous la couche épaisse aux tonalités surprenantes. Dans cette masse de peinture, la palette généreuse et lumineuse d’Eugène Leroy apparaît miraculeusement…
Une fois le mystère de la composition levé, c’est l’harmonie de l’œuvre qui retient l’attention suivie par l’émotion suscitée par une telle débauche de couleurs, de matière et de lumière condensées.
Ce tableau d’Eugène Leroy réalisé sur une période de 20 ans n’est pas encore…..sec ! Les couches de peinture les plus anciennes n’ont pas pu sécher en raison de l’épaisseur. Le séchage modifiera d’ailleurs l’aspect de l’œuvre au fil du temps.
N° d'inventaire : D 2013.0.1
Le titre de ce tableau fait référence à une scène tirée de la mythologie grecque où les jumeaux Castor et Pollux enlèvent les filles de Leucippe, roi d’Argos, Hilaire et Phébé au moment de leur mariage Cette scène et ce sujet sont juste des prétextes pour Eugène Leroy, il peut ainsi représenter des corps et s’atteler à la quête perpétuelle qui va conduire son travail artistique : faire émerger la lumière de la matière.
Le sujet de la peinture va paradoxalement et progressivement être noyé sous la peinture. Eugène Leroy accumule et superpose inlassablement les couches de peinture sur la toile pour atteindre un résultat visuellement étonnant : l’image devient moins identifiable et la peinture croûteuse.
Le geste du peintre disparaît également et ne triomphent alors que la couleur et surtout la lumière qui émerge des corps que l’on soupçonne vibrants, sous la couche épaisse aux tonalités surprenantes. Dans cette masse de peinture, la palette généreuse et lumineuse d’Eugène Leroy apparaît miraculeusement…
Une fois le mystère de la composition levé, c’est l’harmonie de l’œuvre qui retient l’attention suivie par l’émotion suscitée par une telle débauche de couleurs, de matière et de lumière condensées.
Ce tableau d’Eugène Leroy réalisé sur une période de 20 ans n’est pas encore…..sec ! Les couches de peinture les plus anciennes n’ont pas pu sécher en raison de l’épaisseur. Le séchage modifiera d’ailleurs l’aspect de l’œuvre au fil du temps.
N° d'inventaire : D 2013.0.1