Cet épi de faîtage est composé de plusieurs éléments emboîtés sur un axe métallique, qui lui-même était fixé à une tuile faîtière, ici disparue. La base cylindrique est ornée de quatre anses et supporte une plate-forme carrée. La partie centrale présente une forme ovale bleue rappelant un vase ou un œuf d’autruche. Deux anses et deux têtes d’angelots couronnés viennent garnir sa surface. Le sommet est composé d’un bouquet de fleurs, faisant office de nid à un aigle.
Cet épi somptueux est, pour le propriétaire de la maison ou du château qu’il garnit, le signe de sa richesse. C’est un marqueur visible de loin dans le paysage.
On trouve des épis de faîtage dès le XIIIe siècle, mais les premiers sont en plomb. Il faut attendre le XVIe siècle pour voir arriver des formes plus décoratives en céramique, à l’image de celle-ci. Le pays d’Auge, et plus précisément les villages de Manerbe et du Pré d’Auge, s’en font la spécialité. Les épis de cette région sont conçus en terre cuite. Sur cette argile on ajoute une glaçure - ou émail – transparente et à base de plomb, qui va donner sa brillance à la pièce. Les couleurs sont obtenues par l’ajout d’oxydes métalliques, qui vont se colorer à la cuisson : le bleu est obtenu par oxydation du cobalt, le vert par oxydation du cuivre, le jaune par oxydation du fer…
N° d’inventaire : C.420
L'info bonus :
La région de Sars-Poteries (Nord) conserve la tradition des épis de faîtage. Plus petits, ils sont réalisés en verre puisque le sol des environs est riche en silice, nécessaire à la fabrication de ce matériau.
Cet épi de faîtage est composé de plusieurs éléments emboîtés sur un axe métallique, qui lui-même était fixé à une tuile faîtière, ici disparue. La base cylindrique est ornée de quatre anses et supporte une plate-forme carrée. La partie centrale présente une forme ovale bleue rappelant un vase ou un œuf d’autruche. Deux anses et deux têtes d’angelots couronnés viennent garnir sa surface. Le sommet est composé d’un bouquet de fleurs, faisant office de nid à un aigle.
Cet épi somptueux est, pour le propriétaire de la maison ou du château qu’il garnit, le signe de sa richesse. C’est un marqueur visible de loin dans le paysage.
On trouve des épis de faîtage dès le XIIIe siècle, mais les premiers sont en plomb. Il faut attendre le XVIe siècle pour voir arriver des formes plus décoratives en céramique, à l’image de celle-ci. Le pays d’Auge, et plus précisément les villages de Manerbe et du Pré d’Auge, s’en font la spécialité. Les épis de cette région sont conçus en terre cuite. Sur cette argile on ajoute une glaçure - ou émail – transparente et à base de plomb, qui va donner sa brillance à la pièce. Les couleurs sont obtenues par l’ajout d’oxydes métalliques, qui vont se colorer à la cuisson : le bleu est obtenu par oxydation du cobalt, le vert par oxydation du cuivre, le jaune par oxydation du fer…
N° d’inventaire : C.420
L'info bonus :
La région de Sars-Poteries (Nord) conserve la tradition des épis de faîtage. Plus petits, ils sont réalisés en verre puisque le sol des environs est riche en silice, nécessaire à la fabrication de ce matériau.