Le stéréoscope est un appareil qui permet de donner une impression de relief en regardant simultanément deux images. C’est le même principe que les lunettes 3D que l’on porte aujourd’hui au cinéma !
Charles Wheatstone, inventeur et physicien anglais, propose une première version du stéréoscope en 1838, en utilisant deux miroirs positionnés à 90° par rapport à l’image. Quelques années plus tard, ce premier modèle est modifié par David Brewster, qui remplace les miroirs par des lentilles.
Mais voilà qu’en 1859, Alexander Crum Brown, chimiste écossais, visite la collection des dessins de Lille. Il remarque deux dessins attribués à Jacopo da Empoli, un peintre maniériste italien. Ces deux dessins lui paraissent si proches l’un de l’autre qu’il en conclut que ce sont deux vues stéréoscopiques. L’information est reprise et publiée par David Brewster lui-même dans une revue scientifique. Cela implique donc que Charles Wheatstone aurait repris à son compte une invention vieille de plusieurs siècles. Scandale !
Mais à bien y regarder, on remarque quelques différences entre les deux dessins. Observez par exemple les lacets de la chaussure droite du jeune homme, la forme de ses yeux ou l’arrangement de sa coiffure… Autant de détails qui prouvent que ces deux dessins sont en fait deux variantes, proches mais pas identiques, d’un même modèle. Il n’était en effet pas rare qu’au sein d’un atelier, le maître et ses élèves se copient les uns les autres !
N° d’inventaire : W 1157 et W 1191
[ Œuvre non exposée ]
Le stéréoscope est un appareil qui permet de donner une impression de relief en regardant simultanément deux images. C’est le même principe que les lunettes 3D que l’on porte aujourd’hui au cinéma !
Charles Wheatstone, inventeur et physicien anglais, propose une première version du stéréoscope en 1838, en utilisant deux miroirs positionnés à 90° par rapport à l’image. Quelques années plus tard, ce premier modèle est modifié par David Brewster, qui remplace les miroirs par des lentilles.
Mais voilà qu’en 1859, Alexander Crum Brown, chimiste écossais, visite la collection des dessins de Lille. Il remarque deux dessins attribués à Jacopo da Empoli, un peintre maniériste italien. Ces deux dessins lui paraissent si proches l’un de l’autre qu’il en conclut que ce sont deux vues stéréoscopiques. L’information est reprise et publiée par David Brewster lui-même dans une revue scientifique. Cela implique donc que Charles Wheatstone aurait repris à son compte une invention vieille de plusieurs siècles. Scandale !
Mais à bien y regarder, on remarque quelques différences entre les deux dessins. Observez par exemple les lacets de la chaussure droite du jeune homme, la forme de ses yeux ou l’arrangement de sa coiffure… Autant de détails qui prouvent que ces deux dessins sont en fait deux variantes, proches mais pas identiques, d’un même modèle. Il n’était en effet pas rare qu’au sein d’un atelier, le maître et ses élèves se copient les uns les autres !
N° d’inventaire : W 1157 et W 1191
[ Œuvre non exposée ]