À la fin du XVe et au début du XVIe siècle, les danses macabres sont à la mode. Les guerres et les épidémies de peste font de la mort un thème omniprésent dans la littérature et la peinture.
Exécuté durant cette période, le dessin représente une jeune fille entrainée par la mort, qui tel Éros porte une flèche à la main. Les cheveux et les vêtements de la jeune fille tourbillonnent comme dans une danse. La technique suggère le clair-obscur d’un cimetière la nuit.
Le bas de la feuille porte sur une zone lacunaire deux lettres « H » à l’encre noire, et une date à l’encre blanche. En 1893, ces initiales sont identifiées par l’historien Oscar-Edmond Ris-Paquot comme l’association de Hans et de Holbein. Mais huit dessins de la collection de Lille portent aussi ce même monogramme. Et ils sont tous attribués à Hans Holbein l’Ancien, père de Hans Holbein le Jeune. L’inventaire s’est donc trompé de Holbein!
Par ailleurs, sachant que l’encre blanche se dissout rapidement avec l’humidité et que l’encre noire est indélébile, on suppose que le monogramme est un vrai, alors que la date a été rajoutée a posteriori. L’inverse de ce que l’inventaire énonçait !
Quelques temps plus tard, le thème de la rencontre entre la mort et la jeune fille sera traité avec davantage de sensualité et d’érotisme. Certains squelettes ne se contenteront pas de poursuivre les jeunes filles, une flèche à la main...
N° d’inventaire PL 923
[ Œuvre non exposée ]
À la fin du XVe et au début du XVIe siècle, les danses macabres sont à la mode. Les guerres et les épidémies de peste font de la mort un thème omniprésent dans la littérature et la peinture.
Exécuté durant cette période, le dessin représente une jeune fille entrainée par la mort, qui tel Éros porte une flèche à la main. Les cheveux et les vêtements de la jeune fille tourbillonnent comme dans une danse. La technique suggère le clair-obscur d’un cimetière la nuit.
Le bas de la feuille porte sur une zone lacunaire deux lettres « H » à l’encre noire, et une date à l’encre blanche. En 1893, ces initiales sont identifiées par l’historien Oscar-Edmond Ris-Paquot comme l’association de Hans et de Holbein. Mais huit dessins de la collection de Lille portent aussi ce même monogramme. Et ils sont tous attribués à Hans Holbein l’Ancien, père de Hans Holbein le Jeune. L’inventaire s’est donc trompé de Holbein!
Par ailleurs, sachant que l’encre blanche se dissout rapidement avec l’humidité et que l’encre noire est indélébile, on suppose que le monogramme est un vrai, alors que la date a été rajoutée a posteriori. L’inverse de ce que l’inventaire énonçait !
Quelques temps plus tard, le thème de la rencontre entre la mort et la jeune fille sera traité avec davantage de sensualité et d’érotisme. Certains squelettes ne se contenteront pas de poursuivre les jeunes filles, une flèche à la main...
N° d’inventaire PL 923
[ Œuvre non exposée ]