Dessins et photo-graphies

Le Massacre des Innocents

Nicolas Poussin
1625

Poussin s’inspire ici d’un dessin de Raphaël sur le même thème montrant ainsi la profonde admiration qu’il éprouve pour le Maître. Le premier plan présente un groupe pyramidal parfaitement modelé et unifié par les contrastes d’ombre et de lumière.

Poussin maîtrise parfaitement la technique du lavis qui rend le dessin plus agréable à lire et accentue ainsi les ombres contrastées et denses sur le soldat et sur la mère.

Le geste de violence du soldat s’oppose au tragique et désespéré mouvement de supplication de la mère. Le cadre architectural simple et le dessin vigoureux, libre, énergique et synthétique renforcent l’impression fougueuse du geste du dessinateur.

Cette fougue est rare chez Poussin plutôt considéré comme un peintre austère… l’explication se trouve peut-être dans le fait que ce dessin est une œuvre de jeunesse, exceptionnelle déjà par la simplicité de sa composition et par l’intensité de l’expression du drame.

Le verso de ce dessin est également une étude pour la même composition mais visiblement l’artiste n’en était guère satisfait…ne subsiste en effet que le dessin esquissé d’un nourrisson et d’une femme dans les angles. Le centre restant désespérément vide.

Un repentir montre clairement le bras du soldat armé d’un poignard pointé vers le bébé, solution abandonnée par Poussin pour une épée pointée vers le haut.

Picasso étudiera cette composition de Poussin et s’en inspirera pour Guernica. Les compositions de Poussin ont influencé de nombreux peintres, mais aussi certains courants du XXe siècle comme le cubisme.

N° d’inventaire Pl. 1613

[ Œuvre non exposée ]

Le Massacre des innocents
Le Massacre des Innocents

Poussin s’inspire ici d’un dessin de Raphaël sur le même thème montrant ainsi la profonde admiration qu’il éprouve pour le Maître. Le premier plan présente un groupe pyramidal parfaitement modelé et unifié par les contrastes d’ombre et de lumière.

Poussin maîtrise parfaitement la technique du lavis qui rend le dessin plus agréable à lire et accentue ainsi les ombres contrastées et denses sur le soldat et sur la mère.

Le geste de violence du soldat s’oppose au tragique et désespéré mouvement de supplication de la mère. Le cadre architectural simple et le dessin vigoureux, libre, énergique et synthétique renforcent l’impression fougueuse du geste du dessinateur.

Cette fougue est rare chez Poussin plutôt considéré comme un peintre austère… l’explication se trouve peut-être dans le fait que ce dessin est une œuvre de jeunesse, exceptionnelle déjà par la simplicité de sa composition et par l’intensité de l’expression du drame.

Le verso de ce dessin est également une étude pour la même composition mais visiblement l’artiste n’en était guère satisfait…ne subsiste en effet que le dessin esquissé d’un nourrisson et d’une femme dans les angles. Le centre restant désespérément vide.

Un repentir montre clairement le bras du soldat armé d’un poignard pointé vers le bébé, solution abandonnée par Poussin pour une épée pointée vers le haut.

Picasso étudiera cette composition de Poussin et s’en inspirera pour Guernica. Les compositions de Poussin ont influencé de nombreux peintres, mais aussi certains courants du XXe siècle comme le cubisme.

N° d’inventaire Pl. 1613

[ Œuvre non exposée ]

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