Contrairement aux apparences, le sujet de ce dessin n’est pas le paysage, quoique… En effet ! Au centre du dessin, abrité au creux de cette grotte rocheuse, se cache un vieil homme à genoux, penché sur un livre ouvert… Il s’agit de saint Jérôme, l’un des Pères de l’Église catholique. Il vécut en ermite au tournant des 4e et 5e siècles et est surtout connu pour être l’auteur de la Vulgate, traduction latine de la Bible reconnue et adoptée comme texte officiel en Occident jusqu’au 20e siècle. C’est donc une Bible qu’il tient entre les mains.
Pour revenir au paysage, celui-ci est à la fois réaliste et quasi fantastique. Le rocher occupe les deux tiers de la composition de sa masse imposante et inquiétante. L’artiste opère donc un renversement des sujets : le personnage humain s’efface au profit de la nature qui s’impose jusqu’à devenir un sujet autonome.
Les plantes et les végétaux représentés sont décrits avec une extrême minutie. C’est cette finesse d’exécution avec des effets de fondu et de dégradés, donnant un aspect de douceur et de luminosité, qui a valu à l’artiste son surnom de «Brueghel de Velours».
La technique qu’il utilise ici est le stylet -qui creuse légèrement le papier -, et l’encre brune posée à la plume et au pinceau. Pour obtenir un lavis l’encre est délayée avec de l'eau.
La couleur brune est celle d’une encre obtenue par la décoction de noix de galles, additionnée de sel métallique (sulfate de plomb, de cuivre ou de fer), de gomme et d’essence de térébenthine.
Inv. W. 4544
Contrairement aux apparences, le sujet de ce dessin n’est pas le paysage, quoique… En effet ! Au centre du dessin, abrité au creux de cette grotte rocheuse, se cache un vieil homme à genoux, penché sur un livre ouvert… Il s’agit de saint Jérôme, l’un des Pères de l’Église catholique. Il vécut en ermite au tournant des 4e et 5e siècles et est surtout connu pour être l’auteur de la Vulgate, traduction latine de la Bible reconnue et adoptée comme texte officiel en Occident jusqu’au 20e siècle. C’est donc une Bible qu’il tient entre les mains.
Pour revenir au paysage, celui-ci est à la fois réaliste et quasi fantastique. Le rocher occupe les deux tiers de la composition de sa masse imposante et inquiétante. L’artiste opère donc un renversement des sujets : le personnage humain s’efface au profit de la nature qui s’impose jusqu’à devenir un sujet autonome.
Les plantes et les végétaux représentés sont décrits avec une extrême minutie. C’est cette finesse d’exécution avec des effets de fondu et de dégradés, donnant un aspect de douceur et de luminosité, qui a valu à l’artiste son surnom de «Brueghel de Velours».
La technique qu’il utilise ici est le stylet -qui creuse légèrement le papier -, et l’encre brune posée à la plume et au pinceau. Pour obtenir un lavis l’encre est délayée avec de l'eau.
La couleur brune est celle d’une encre obtenue par la décoction de noix de galles, additionnée de sel métallique (sulfate de plomb, de cuivre ou de fer), de gomme et d’essence de térébenthine.
Inv. W. 4544