Vuillard faisait partie des Nabis, un groupe de jeunes artistes, tous nés entre 1860 et 1870, dont faisait partie Bonnard ou Maurice Denis. Ils avaient choisi de se démarquer de la peinture officielle en bouleversant les règles. Refus de la perspective, simplification des formes, recherche assumée de l’effet purement décoratif, ils revendiquent un art inspiré de la nature, figuratif, mais pas forcément réaliste.
Mais contrairement aux Impressionnistes plantent leur chevalet en extérieur, Vuillard ne se sent pas très à l’aise en plein air. Il préfère les intérieurs bourgeois des appartements parisiens. "Je ne fais pas de portraits, je peins les gens chez eux", s’amusait-il à déclarer.
Atmosphères feutrées, murs tapissés, nappes, tapis, rideaux, paravents, les intérieurs deviennent paysages sous le pinceau de l’artiste, qui cède aussi à l’influence du japonisme que l’on retrouve chez Edouard Manet.
Ici se concentre sur ce modeste format le talent de coloriste de Vuillard. Adepte d’une palette volontairement restreinte, qui séduit l’œil par son unité chromatique et son harmonie. Vert tendre, rose pastel, une touche de jaune vif pour illuminer l’ensemble et c’est toute la fraîcheur du jardin qui envahit la toile.
Pour la petite histoire, c’est de ce tableau qu’est issue la couleur rose des murs de la galerie Impressionnisme et Symbolisme où il est accroché !
(N° d’inventaire : P.1878)
Vuillard faisait partie des Nabis, un groupe de jeunes artistes, tous nés entre 1860 et 1870, dont faisait partie Bonnard ou Maurice Denis. Ils avaient choisi de se démarquer de la peinture officielle en bouleversant les règles. Refus de la perspective, simplification des formes, recherche assumée de l’effet purement décoratif, ils revendiquent un art inspiré de la nature, figuratif, mais pas forcément réaliste.
Mais contrairement aux Impressionnistes plantent leur chevalet en extérieur, Vuillard ne se sent pas très à l’aise en plein air. Il préfère les intérieurs bourgeois des appartements parisiens. "Je ne fais pas de portraits, je peins les gens chez eux", s’amusait-il à déclarer.
Atmosphères feutrées, murs tapissés, nappes, tapis, rideaux, paravents, les intérieurs deviennent paysages sous le pinceau de l’artiste, qui cède aussi à l’influence du japonisme que l’on retrouve chez Edouard Manet.
Ici se concentre sur ce modeste format le talent de coloriste de Vuillard. Adepte d’une palette volontairement restreinte, qui séduit l’œil par son unité chromatique et son harmonie. Vert tendre, rose pastel, une touche de jaune vif pour illuminer l’ensemble et c’est toute la fraîcheur du jardin qui envahit la toile.
Pour la petite histoire, c’est de ce tableau qu’est issue la couleur rose des murs de la galerie Impressionnisme et Symbolisme où il est accroché !
(N° d’inventaire : P.1878)