Peintures XVIe - XXIe siècles

Incendie à Constantinople

William Turner
Vers 1834

En revanche, le peintre est bien le témoin d’un autre incendie, tout aussi spectaculaire, le 16 octobre 1834. Dans la nuit, le Palais de Westminster, qui abrite la Chambre des Lords et des Communes à Londres , s’embrase. Turner assiste à la scène depuis un bateau, sur la Tamise. Il en fera quatre tableaux, dont ceux conservés à Cleveland et à Philadelphie, aux Etats-Unis.

Quel flamboiement splendide dans les deux cas ! Le spectateur se sentirait presque gêné d’éprouver de l’admiration ou du plaisir à regarder le spectacle dramatique de cette bibliothèque engloutie par les flammes !

Turner cherche la beauté jusque dans l’horreur.  Ce qui l’intéresse, c’est le spectacle inouï du feu qui dévore le paysage. Peu importe la bibliothèque et les milliers d’ouvrages qui disparaissent, le ciel et la terre sont en flammes et embrasent dans le même temps la palette de l’artiste. Il y a du romantisme dans le drame. Turner le sent. Le sujet qu’il choisit terrifie autant qu’il fascine.

Dès le début du XIXe siècle, et ce bien avant les Impressionnistes, il fait de la lumière son sujet. Tantôt franche ou évanescente, elle transforme tous les paysages qu’il peint, jusqu’à les absorber totalement, jusqu’à l’abstraction.

N° d’inventaire P. 2051

Incendie à Constantinople
Incendie à Constantinople

En revanche, le peintre est bien le témoin d’un autre incendie, tout aussi spectaculaire, le 16 octobre 1834. Dans la nuit, le Palais de Westminster, qui abrite la Chambre des Lords et des Communes à Londres , s’embrase. Turner assiste à la scène depuis un bateau, sur la Tamise. Il en fera quatre tableaux, dont ceux conservés à Cleveland et à Philadelphie, aux Etats-Unis.

Quel flamboiement splendide dans les deux cas ! Le spectateur se sentirait presque gêné d’éprouver de l’admiration ou du plaisir à regarder le spectacle dramatique de cette bibliothèque engloutie par les flammes !

Turner cherche la beauté jusque dans l’horreur.  Ce qui l’intéresse, c’est le spectacle inouï du feu qui dévore le paysage. Peu importe la bibliothèque et les milliers d’ouvrages qui disparaissent, le ciel et la terre sont en flammes et embrasent dans le même temps la palette de l’artiste. Il y a du romantisme dans le drame. Turner le sent. Le sujet qu’il choisit terrifie autant qu’il fascine.

Dès le début du XIXe siècle, et ce bien avant les Impressionnistes, il fait de la lumière son sujet. Tantôt franche ou évanescente, elle transforme tous les paysages qu’il peint, jusqu’à les absorber totalement, jusqu’à l’abstraction.

N° d’inventaire P. 2051

Fermer
Les autres Oeuvres de la Collection

Peintures XVIe - XXIe siècles

Afficher toutes les œuvres

Accès aux collections