Maurice, commandant de la Légion thébaine (de Thèbes, en Égypte), est un saint légendaire qui aurait vécu au IVe siècle. À cette époque, l’empereur romain Dioclétien recrute des troupes pour la persécution des chrétiens. Mais le refus d’obéir à cet ordre et de sacrifier aux dieux romains conduisent Maurice et ses compagnons au martyre !
Mais qu’est devenu le soldat Maurice ? Son armure sur les marches et l’étendard dans la partie supérieure de la scène nous rappellent qu’il est bien là ! Tandis que le bourreau dégaine l’épée de la décapitation, les anges apportent une palme, récompense céleste du martyr. Ces deux objets deviendront des attributs du saint.
Avec une composition théâtrale, Boeckhorst met en scène l’événement. Alors que le grand prêtre désigne la statue païenne à vénérer, les jeux de mains et de regards participent au dynamisme de la scène. Le cavalier au premier plan, tel un repoussoir, conduit le regard vers l’exécution que la colonne et l’escalier érigent en spectacle. L’échelonnement des personnages, des corps décapités au premier plan à l’envolée d’anges, parachèvent la théâtralisation du drame. Émotion et dévotion gagnent le cœur du fidèle !
N° d’inventaire : P 160
Détail 1 :
Le Palais des Beaux-Arts conserve aussi le retable de "Saint Nicolas sauvant les captifs", par Jan Cossiers, contemporain de Boeckhorst. Il provient de l’église Saint-Maurice de Lille. Patron de la corporation à l’origine de la commande, saint Nicolas est une autre incarnation de l’héroïsme chrétien.
Détail 2 :
Alors que le saint s’apprête à recevoir la palme du martyr et la couronne de gloire, son regard est dirigé vers le ciel, ultime récompense promise aux chrétiens qui témoignent de leur foi au prix de leur vie. À l’arrière-plan, le massacre des soldats se poursuit…
Maurice, commandant de la Légion thébaine (de Thèbes, en Égypte), est un saint légendaire qui aurait vécu au IVe siècle. À cette époque, l’empereur romain Dioclétien recrute des troupes pour la persécution des chrétiens. Mais le refus d’obéir à cet ordre et de sacrifier aux dieux romains conduisent Maurice et ses compagnons au martyre !
Mais qu’est devenu le soldat Maurice ? Son armure sur les marches et l’étendard dans la partie supérieure de la scène nous rappellent qu’il est bien là ! Tandis que le bourreau dégaine l’épée de la décapitation, les anges apportent une palme, récompense céleste du martyr. Ces deux objets deviendront des attributs du saint.
Avec une composition théâtrale, Boeckhorst met en scène l’événement. Alors que le grand prêtre désigne la statue païenne à vénérer, les jeux de mains et de regards participent au dynamisme de la scène. Le cavalier au premier plan, tel un repoussoir, conduit le regard vers l’exécution que la colonne et l’escalier érigent en spectacle. L’échelonnement des personnages, des corps décapités au premier plan à l’envolée d’anges, parachèvent la théâtralisation du drame. Émotion et dévotion gagnent le cœur du fidèle !
N° d’inventaire : P 160
Détail 1 :
Le Palais des Beaux-Arts conserve aussi le retable de "Saint Nicolas sauvant les captifs", par Jan Cossiers, contemporain de Boeckhorst. Il provient de l’église Saint-Maurice de Lille. Patron de la corporation à l’origine de la commande, saint Nicolas est une autre incarnation de l’héroïsme chrétien.
Détail 2 :
Alors que le saint s’apprête à recevoir la palme du martyr et la couronne de gloire, son regard est dirigé vers le ciel, ultime récompense promise aux chrétiens qui témoignent de leur foi au prix de leur vie. À l’arrière-plan, le massacre des soldats se poursuit…