La peinture de paysage connaît un essor important au Siècle d’or et les vues hivernales sont un motif courant. Il faut dire que le climat rude de ces contrées favorise ces représentations !
Van Goyen, maître du genre, en a peint plus d’une centaine. Dans cette version, il utilise une formule efficace qu’il met au point dès les années 1630. En quoi consiste-t-elle ?
Observons la composition de l’image : le ciel occupe les trois-quarts du tableau tandis que la partie inférieure de la composition superpose bandes d’eau et de terre. Une alternance d’ombre et de lumière suggère la profondeur, rythmée par les patineurs. La construction est simple et lisible. La palette, restreinte, relève de la même économie de moyens. Représentative de la tendance monochrome élaborée par le maître, elle est constituée d’un camaïeu brun ocre. Tout en subtilité, la juxtaposition artificielle des plans est ainsi rendue harmonieuse.
Intéressons-nous enfin au ciel : le vaste espace qu’il occupe deviendra une caractéristique des paysages du Siècle d’or hollandais. Sa présence est telle qu’elle donne toute sa force à la scène, pourtant anecdotique ! Instantanés, ces jeux d’hiver en deviennent intemporels…
N° d’inventaire : P 267
Détail 1 :
La Pellekussenpoort, majestueuse tour gothique, est un motif courant dans la production de l’artiste des ,années 1640 (La Pellekussenpoort près d’Utrecht, 1646, New-York, The Metropolitan Museum). Elle a inspiré d’autres peintres néerlandais comme Salomon van Ruisdael proche de van Goyen
Détail 2 :
L’importance laissée au ciel, devenue si caractéristique des paysages du Siècle d’or hollandais, sera reprise par certains peintres impressionnistes comme le hollandais Johan-Barthold Jongkind. Une autre interprétation de l’instantanéité de la lumière … (Les patineurs, Palais des Beaux-Arts de Lille).
La peinture de paysage connaît un essor important au Siècle d’or et les vues hivernales sont un motif courant. Il faut dire que le climat rude de ces contrées favorise ces représentations !
Van Goyen, maître du genre, en a peint plus d’une centaine. Dans cette version, il utilise une formule efficace qu’il met au point dès les années 1630. En quoi consiste-t-elle ?
Observons la composition de l’image : le ciel occupe les trois-quarts du tableau tandis que la partie inférieure de la composition superpose bandes d’eau et de terre. Une alternance d’ombre et de lumière suggère la profondeur, rythmée par les patineurs. La construction est simple et lisible. La palette, restreinte, relève de la même économie de moyens. Représentative de la tendance monochrome élaborée par le maître, elle est constituée d’un camaïeu brun ocre. Tout en subtilité, la juxtaposition artificielle des plans est ainsi rendue harmonieuse.
Intéressons-nous enfin au ciel : le vaste espace qu’il occupe deviendra une caractéristique des paysages du Siècle d’or hollandais. Sa présence est telle qu’elle donne toute sa force à la scène, pourtant anecdotique ! Instantanés, ces jeux d’hiver en deviennent intemporels…
N° d’inventaire : P 267
Détail 1 :
La Pellekussenpoort, majestueuse tour gothique, est un motif courant dans la production de l’artiste des ,années 1640 (La Pellekussenpoort près d’Utrecht, 1646, New-York, The Metropolitan Museum). Elle a inspiré d’autres peintres néerlandais comme Salomon van Ruisdael proche de van Goyen
Détail 2 :
L’importance laissée au ciel, devenue si caractéristique des paysages du Siècle d’or hollandais, sera reprise par certains peintres impressionnistes comme le hollandais Johan-Barthold Jongkind. Une autre interprétation de l’instantanéité de la lumière … (Les patineurs, Palais des Beaux-Arts de Lille).