Nous voici dans une vallée, entourée de hautes montagnes. Peut-être sommes-nous dans les Alpes italiennes ? Depuis l’angle inférieur gauche du tableau, on peut suivre le cours d’un chemin sinueux qui enjambe un torrent. Sur le sentier gelé, un homme et une femme emmitouflés avancent avec précaution. De l’autre côté du cours d’eau se trouve un relais de poste, duquel s’approchent deux équipages arrivant dans le lointain.
À bien observer cette œuvre, on ressent l’impression d’un paysage endormi et sourd, dans lequel les sons sont étouffés par le manteau neigeux. On ne peut imaginer aucun bruit, si ce n’est le crissement de la neige sous les pas des marcheurs et le clapotis de l’eau.
L’artiste, passionné par les paysages enneigés, représente avec une grande minutie chaque élément du décor : les arbres, les rochers ou encore ce couvent et ce village à l’arrière-plan. Il utilise des nuances blanches et grises, avec pour seuls rehauts l’ocre des maisons et le brun des arbres.
L’atmosphère froide qui se dégage du tableau, ainsi que les petits personnages qui le peuplent, annoncent la tendance des paysages néo-classiques, emprunts d’une grande sobriété.
N° d’inventaire : P.54
Détail :
Deux palefreniers s’affairent auprès des chevaux du relais de poste. À cette époque il fallait garder à toute heure des chevaux frais pour les cavaliers qui transmettaient le courrier.
Nous voici dans une vallée, entourée de hautes montagnes. Peut-être sommes-nous dans les Alpes italiennes ? Depuis l’angle inférieur gauche du tableau, on peut suivre le cours d’un chemin sinueux qui enjambe un torrent. Sur le sentier gelé, un homme et une femme emmitouflés avancent avec précaution. De l’autre côté du cours d’eau se trouve un relais de poste, duquel s’approchent deux équipages arrivant dans le lointain.
À bien observer cette œuvre, on ressent l’impression d’un paysage endormi et sourd, dans lequel les sons sont étouffés par le manteau neigeux. On ne peut imaginer aucun bruit, si ce n’est le crissement de la neige sous les pas des marcheurs et le clapotis de l’eau.
L’artiste, passionné par les paysages enneigés, représente avec une grande minutie chaque élément du décor : les arbres, les rochers ou encore ce couvent et ce village à l’arrière-plan. Il utilise des nuances blanches et grises, avec pour seuls rehauts l’ocre des maisons et le brun des arbres.
L’atmosphère froide qui se dégage du tableau, ainsi que les petits personnages qui le peuplent, annoncent la tendance des paysages néo-classiques, emprunts d’une grande sobriété.
N° d’inventaire : P.54
Détail :
Deux palefreniers s’affairent auprès des chevaux du relais de poste. À cette époque il fallait garder à toute heure des chevaux frais pour les cavaliers qui transmettaient le courrier.