Le garçon, dont on ne connaît pas le nom, a quinze ans. Il pose, tourné de trois-quarts vers le spectateur, mais son corps est déporté sur la gauche pour laisser apparaître derrière lui un grand fond monochrome et transparent. Il nous sourit timidement, il a l’air inquiet et fragile. Cependant, il prend une pose virile, le poing gauche appuyé sur la hanche. Est-ce l’idée du peintre ou la sienne, pour paraître plus âgé ?
La lumière délicate se reflète dans ses yeux, sur sa peau et ses cheveux. Elle crée tantôt des nuances blanches et crémeuses, tantôt rosées sur ses joues. Elle forme un dégradé de blond et de châtain sur sa frange. La lumière vient aussi frapper le grand col blanc en dentelle, très finement détaillé. Cette minutie était la marque de fabrique de Jan Verspronck, très populaire auprès des riches bourgeoises hollandaises, car il savait précisément décrire tous les ornements de leurs tenues.
L’indépendance et l’essor économique de la première moitié du XVIIe siècle ont rendu les hollandais fiers, à tel point que les commandes de portraits affluent. Ce sont essentiellement des portraits familiaux, ou plus souvent encore, des portraits individuels, comme c’est le cas ici.
N° d’inventaire : P.300
Le garçon, dont on ne connaît pas le nom, a quinze ans. Il pose, tourné de trois-quarts vers le spectateur, mais son corps est déporté sur la gauche pour laisser apparaître derrière lui un grand fond monochrome et transparent. Il nous sourit timidement, il a l’air inquiet et fragile. Cependant, il prend une pose virile, le poing gauche appuyé sur la hanche. Est-ce l’idée du peintre ou la sienne, pour paraître plus âgé ?
La lumière délicate se reflète dans ses yeux, sur sa peau et ses cheveux. Elle crée tantôt des nuances blanches et crémeuses, tantôt rosées sur ses joues. Elle forme un dégradé de blond et de châtain sur sa frange. La lumière vient aussi frapper le grand col blanc en dentelle, très finement détaillé. Cette minutie était la marque de fabrique de Jan Verspronck, très populaire auprès des riches bourgeoises hollandaises, car il savait précisément décrire tous les ornements de leurs tenues.
L’indépendance et l’essor économique de la première moitié du XVIIe siècle ont rendu les hollandais fiers, à tel point que les commandes de portraits affluent. Ce sont essentiellement des portraits familiaux, ou plus souvent encore, des portraits individuels, comme c’est le cas ici.
N° d’inventaire : P.300
