Le jeune peintre est représenté à mi-corps, dans son atelier. Assis devant son chevalet, il travaille sur un paysage peuplé de petits personnages. Au premier plan sur la table, reposent les esquisses qui lui ont servi de modèle. Il est équipé des outils du peintre. Il tient dans sa main gauche sa palette de couleurs, et sa main droite repose sur un appuie-main. Il est dans l'attitude typique de l'artiste au travail, à la manière de ce "Portrait de Jean-Baptiste Forest", de Nicolas de Largillière.
Son attitude est cependant très inhabituelle ; il se retourne vers le spectateur ! Cela peut indiquer que cette toile est un autoportrait, le modèle se regardant en fait dans un miroir. En effet, à partir du XVe siècle, les techniques de miroiterie se perfectionnent, et les artistes utilisent ce nouvel outil afin de se représenter eux-mêmes.
À ce jour, nous ne savons pas si cette toile est bien un autoportrait, et nous ne connaissons pas l’identité du peintre, l’œuvre n’étant pas signée. On peut cependant observer les tableaux présents en arrière-plan afin de deviner quelles sont ses sources d’inspiration. Certaines œuvres peuvent ainsi être rapprochées des travaux d’artistes italiens ou flamands comme Francesco del Cairo, Roelandt Savery ou encore Joos de Momper.
Notre inconnu pourrait être un homme du Nord qui a voyagé en Italie !
N° d’inventaire : P. 309
Détail : Le mur du fond de l'atelier présente une collection très variée de peintures ; paysages, scènes religieuses, tableaux d'architecture... Notre inconnu avait des goûts très éclectiques !
Le jeune peintre est représenté à mi-corps, dans son atelier. Assis devant son chevalet, il travaille sur un paysage peuplé de petits personnages. Au premier plan sur la table, reposent les esquisses qui lui ont servi de modèle. Il est équipé des outils du peintre. Il tient dans sa main gauche sa palette de couleurs, et sa main droite repose sur un appuie-main. Il est dans l'attitude typique de l'artiste au travail, à la manière de ce "Portrait de Jean-Baptiste Forest", de Nicolas de Largillière.
Son attitude est cependant très inhabituelle ; il se retourne vers le spectateur ! Cela peut indiquer que cette toile est un autoportrait, le modèle se regardant en fait dans un miroir. En effet, à partir du XVe siècle, les techniques de miroiterie se perfectionnent, et les artistes utilisent ce nouvel outil afin de se représenter eux-mêmes.
À ce jour, nous ne savons pas si cette toile est bien un autoportrait, et nous ne connaissons pas l’identité du peintre, l’œuvre n’étant pas signée. On peut cependant observer les tableaux présents en arrière-plan afin de deviner quelles sont ses sources d’inspiration. Certaines œuvres peuvent ainsi être rapprochées des travaux d’artistes italiens ou flamands comme Francesco del Cairo, Roelandt Savery ou encore Joos de Momper.
Notre inconnu pourrait être un homme du Nord qui a voyagé en Italie !
N° d’inventaire : P. 309
Détail : Le mur du fond de l'atelier présente une collection très variée de peintures ; paysages, scènes religieuses, tableaux d'architecture... Notre inconnu avait des goûts très éclectiques !