Peintures XVIe - XXIe siècles

Renaud et Armide

Alessandro Tiarini
Vers 1620

Dans « Joseph et la femme de Putiphar », Lionello Spada met en scène un amour à sens unique, la jeune femme étant repoussée par Joseph. Ici, l’amant Renaud se jette sur sa compagne Armide qui tente de se suicider.

Ce thème provient du poème « La Jérusalem délivrée », écrit en 1580 par Torquato Tasso, dit Le Tasse. Il relate de manière épique et fantastique, la Première Croisade. Armide, fille du roi de Damas et magicienne, tente de capturer les soldats croisés. Elle les charme pour ensuite les transformer en bêtes. Quand le jeune Renaud vient à elle, elle s’en éprend et refuse de le laisser partir.

Elle va alors essayer de se tuer pour le retenir, mais Renaud l’en empêche.

 

C’est toute cette tension dramatique que le peintre a restitué dans une composition mouvementée. Celle-ci répond parfaitement à la structure du tableau de Spada. Les deux œuvres ont été peintes par deux peintres différents, mais sont conçues comme un tout et devaient être accrochées côte à côte dans la « quadreria », la galerie d’art du palais. Le Tiarini devait se trouver à gauche et le Spada à droite. Ils sont encore aujourd’hui présentés de cette manière dans la galerie italienne du musée !

N° d’inventaire : P. 27

Renaud et Armide
Renaud et Armide

Dans « Joseph et la femme de Putiphar », Lionello Spada met en scène un amour à sens unique, la jeune femme étant repoussée par Joseph. Ici, l’amant Renaud se jette sur sa compagne Armide qui tente de se suicider.

Ce thème provient du poème « La Jérusalem délivrée », écrit en 1580 par Torquato Tasso, dit Le Tasse. Il relate de manière épique et fantastique, la Première Croisade. Armide, fille du roi de Damas et magicienne, tente de capturer les soldats croisés. Elle les charme pour ensuite les transformer en bêtes. Quand le jeune Renaud vient à elle, elle s’en éprend et refuse de le laisser partir.

Elle va alors essayer de se tuer pour le retenir, mais Renaud l’en empêche.

 

C’est toute cette tension dramatique que le peintre a restitué dans une composition mouvementée. Celle-ci répond parfaitement à la structure du tableau de Spada. Les deux œuvres ont été peintes par deux peintres différents, mais sont conçues comme un tout et devaient être accrochées côte à côte dans la « quadreria », la galerie d’art du palais. Le Tiarini devait se trouver à gauche et le Spada à droite. Ils sont encore aujourd’hui présentés de cette manière dans la galerie italienne du musée !

N° d’inventaire : P. 27

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