Nous sommes en 1673. La ville de Maastricht (alors sous domination espagnole) renaît doucement de ses cendres, quarante ans après un siège éprouvant par les hollandais. Mais en France, le jeune roi Louis XIV prépare déjà l’invasion des Pays-Bas : il arrive à Maastricht début juin avec une armée de 40 000 hommes !
Il positionne ses canons loin de la ville et de ses fortifications. Cette distance, calculée très précisément, est représentée sur le plan-relief de la ville. Ces maquettes, créées pour Louis XIV, sont destinées à la stratégie militaire. Elles représentent les villes fortifiées et leurs campagnes alentour afin d’avoir un aperçu complet du terrain.
Pendant deux longues semaines, Maastricht est assiégée. Elle résiste autant que possible aux coups de canons et nombreux assauts qui font désormais partie du quotidien. C’est lors d’un de ces assauts que le vaillant mousquetaire D’Artagnan trouve la mort sur les remparts. En repos, il se portait volontaire pour aider ses camarades au combat…
Est-il enterré près de Maastricht ou au château d’Olhain dans le Pas-de-Calais comme le dit la légende ? Cela reste un mystère… Mais aujourd’hui encore, les villes de Maastricht et de Lille (où il fut gouverneur) lui rendent hommage au travers de statues et de rues portant son nom.
N° d’inventaire : D2004.1.11
Détail 1 : La place du Vrijthof est la plus grande de Maastricht. A presque 800 ans, une de ses particularités est d’avoir deux églises jumelles : Saint-Servais et Saint-Jean. Elle dispose aussi du plus vieux restaurant de la ville, qui daterait de 1730.
Détail 2 : Le plan-relief de Maastricht en cours de restauration.
Nous sommes en 1673. La ville de Maastricht (alors sous domination espagnole) renaît doucement de ses cendres, quarante ans après un siège éprouvant par les hollandais. Mais en France, le jeune roi Louis XIV prépare déjà l’invasion des Pays-Bas : il arrive à Maastricht début juin avec une armée de 40 000 hommes !
Il positionne ses canons loin de la ville et de ses fortifications. Cette distance, calculée très précisément, est représentée sur le plan-relief de la ville. Ces maquettes, créées pour Louis XIV, sont destinées à la stratégie militaire. Elles représentent les villes fortifiées et leurs campagnes alentour afin d’avoir un aperçu complet du terrain.
Pendant deux longues semaines, Maastricht est assiégée. Elle résiste autant que possible aux coups de canons et nombreux assauts qui font désormais partie du quotidien. C’est lors d’un de ces assauts que le vaillant mousquetaire D’Artagnan trouve la mort sur les remparts. En repos, il se portait volontaire pour aider ses camarades au combat…
Est-il enterré près de Maastricht ou au château d’Olhain dans le Pas-de-Calais comme le dit la légende ? Cela reste un mystère… Mais aujourd’hui encore, les villes de Maastricht et de Lille (où il fut gouverneur) lui rendent hommage au travers de statues et de rues portant son nom.
N° d’inventaire : D2004.1.11
Détail 1 : La place du Vrijthof est la plus grande de Maastricht. A presque 800 ans, une de ses particularités est d’avoir deux églises jumelles : Saint-Servais et Saint-Jean. Elle dispose aussi du plus vieux restaurant de la ville, qui daterait de 1730.
Détail 2 : Le plan-relief de Maastricht en cours de restauration.