Céramiques et Objets d’art

Albarello

Vers 1550

Ce vase provenant de Faenza est dit « à grand feu » car le décor est posé sur l’émail avant cuisson. Les couleurs sont obtenues par l’ajout d’oxydes métalliques, un métal qui s’altère au contact de l’air. Une fois les oxydes mélangés à l’émail, ils vont donner une coloration au produit cuit. Le vert est obtenu grâce aux oxydes de cuivre, le bleu grâce au cobalt et le jaune grâce à l’antimoine.

La forme du vase rappelle la forme d’un tronçon de bambou. Au Moyen Âge, on s’en servait comme contenants pour les produits médicinaux venus d’Extrême-Orient.

La partie centrale du vase présente un décor a quartieri, c’est-à-dire qu’elle fait alterner des quartiers, ou compartiments, présentant des fonds verts ou jaunes et des motifs végétaux. On remarque aussi un décor a trofei, un décor à trophée. Il s’agit ici d’un assemblage de boucliers. Au-dessus apparaît un homme casqué et vu de trois-quarts, qu’une inscription désigne comme Apollon. Dieu grec des arts, il est aussi le dieu des médecins et de la guérison.

Une autre inscription, écrite sur une banderole nous renseigne enfin sur le contenu de cet albarello. Il est écrit « VHV SY DE BUGLOSA », ce qui signifie « sirop de buglose ». La buglose est une plante médicinale qui était alors utilisée, entre autres, comme remède contre les rhumes.

Voici donc un vase qui représente le dieu des médecins et qui contenait un médicament. Il s’agit en fait d’un pot à pharmacie ! En italien, on l’appelle albarello.

Déjà à l’époque les commerçants avaient compris l’utilité d’un contenant esthétique pour vendre un produit !

N° d’inventaire : C. 94

Fiche pédagogique 

Albarello
Albarello

Ce vase provenant de Faenza est dit « à grand feu » car le décor est posé sur l’émail avant cuisson. Les couleurs sont obtenues par l’ajout d’oxydes métalliques, un métal qui s’altère au contact de l’air. Une fois les oxydes mélangés à l’émail, ils vont donner une coloration au produit cuit. Le vert est obtenu grâce aux oxydes de cuivre, le bleu grâce au cobalt et le jaune grâce à l’antimoine.

La forme du vase rappelle la forme d’un tronçon de bambou. Au Moyen Âge, on s’en servait comme contenants pour les produits médicinaux venus d’Extrême-Orient.

La partie centrale du vase présente un décor a quartieri, c’est-à-dire qu’elle fait alterner des quartiers, ou compartiments, présentant des fonds verts ou jaunes et des motifs végétaux. On remarque aussi un décor a trofei, un décor à trophée. Il s’agit ici d’un assemblage de boucliers. Au-dessus apparaît un homme casqué et vu de trois-quarts, qu’une inscription désigne comme Apollon. Dieu grec des arts, il est aussi le dieu des médecins et de la guérison.

Une autre inscription, écrite sur une banderole nous renseigne enfin sur le contenu de cet albarello. Il est écrit « VHV SY DE BUGLOSA », ce qui signifie « sirop de buglose ». La buglose est une plante médicinale qui était alors utilisée, entre autres, comme remède contre les rhumes.

Voici donc un vase qui représente le dieu des médecins et qui contenait un médicament. Il s’agit en fait d’un pot à pharmacie ! En italien, on l’appelle albarello.

Déjà à l’époque les commerçants avaient compris l’utilité d’un contenant esthétique pour vendre un produit !

N° d’inventaire : C. 94

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