Dessins et photo-graphies

Portrait de Lucas de Leyde

Albrecht Dürer
1521

Si la pointe de métal est utilisée pour les dessins préparatoires des enluminures, son utilisation pour la réalisation d’un dessin est rare jusqu’à la fin du quatorzième siècle. Elle va de pair avec l’essor d’un nouveau matériau : le papier.

Pourtant le papier est connu des chinois depuis plus de mille ans ! La Chine a tenté d’en garder le secret afin d’exporter le produit au même titre que la soie, mais l’invention est dévoilée par des chinois faits prisonniers. La technique de fabrication se propage à travers l’Asie et le Moyen-Orient. Au XIIIe siècle, les premiers moulins à papier s’implantent à Fabriano, en Italie. Ces moulins vont se multiplier avec l’invention de l’imprimerie par Gutenberg.

Contrairement au parchemin, le papier est économique. Il est fabriqué à partir de chiffons usagés alors que le parchemin demande une quantité importante de peaux de jeunes veaux, chèvres ou moutons. Le coût, la finesse et la légèreté des feuilles incitent les artistes à l’employer durant leur voyage d’apprentis.

Les premières feuilles sont pelucheuses. Pour lisser leur surface et les rendre résistantes les dessins sont recouverts d’unenduit passé en plusieurs couches. La préparation se compose d’os calcinés broyés, mélangés à des pigments additionnés de colle.

Le crayon reste celui utilisé par les enlumineurs du Moyen-Âge. Il est formé d’une pointe en argent, en cuivre ou en or emmanchée dans une gaine de bois ou de métal. Ces pointes sont parfois emmanchées par deux ; une pointe de plomb et une d’argent car seul le plomb peut s’effacer.

Le trait est indélébile. L’artiste ne peut évoquer l’ombre, la lumière et les expressions que par traits. La facilité d’emploi et la spontanéité des pierres graphiques ont écarté une technique qui révèle la maîtrise des plus grands dessinateurs.

N° d’inventaire Pl 918

[ Œuvre non exposée ]

Portrait de Lucas de Leyde
Portrait de Lucas de Leyde

Si la pointe de métal est utilisée pour les dessins préparatoires des enluminures, son utilisation pour la réalisation d’un dessin est rare jusqu’à la fin du quatorzième siècle. Elle va de pair avec l’essor d’un nouveau matériau : le papier.

Pourtant le papier est connu des chinois depuis plus de mille ans ! La Chine a tenté d’en garder le secret afin d’exporter le produit au même titre que la soie, mais l’invention est dévoilée par des chinois faits prisonniers. La technique de fabrication se propage à travers l’Asie et le Moyen-Orient. Au XIIIe siècle, les premiers moulins à papier s’implantent à Fabriano, en Italie. Ces moulins vont se multiplier avec l’invention de l’imprimerie par Gutenberg.

Contrairement au parchemin, le papier est économique. Il est fabriqué à partir de chiffons usagés alors que le parchemin demande une quantité importante de peaux de jeunes veaux, chèvres ou moutons. Le coût, la finesse et la légèreté des feuilles incitent les artistes à l’employer durant leur voyage d’apprentis.

Les premières feuilles sont pelucheuses. Pour lisser leur surface et les rendre résistantes les dessins sont recouverts d’unenduit passé en plusieurs couches. La préparation se compose d’os calcinés broyés, mélangés à des pigments additionnés de colle.

Le crayon reste celui utilisé par les enlumineurs du Moyen-Âge. Il est formé d’une pointe en argent, en cuivre ou en or emmanchée dans une gaine de bois ou de métal. Ces pointes sont parfois emmanchées par deux ; une pointe de plomb et une d’argent car seul le plomb peut s’effacer.

Le trait est indélébile. L’artiste ne peut évoquer l’ombre, la lumière et les expressions que par traits. La facilité d’emploi et la spontanéité des pierres graphiques ont écarté une technique qui révèle la maîtrise des plus grands dessinateurs.

N° d’inventaire Pl 918

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