Médailles et Médaillons

Médaille de Marie de Médicis

Guillaume Dupré
1615

La période de création de cette œuvre est tourmentée. À la mort d’Henri IV, Louis XIII est âgé de 8 ans. Marie de Médicis, reine de France, est nommée régente. Sa volonté de poursuivre pendant la régence la politique pro-espagnole et italienne, favorisant la catholicité, attise les ressentiments dans le royaume. Dupré a traduit ces faits dans le revers de cette médaille.

A l’avers, la reine est en buste tourné à droite, vêtue du costume de cour. Le rendu des détails, comme la dentelle du col ou l’ornementation de la chevelure, montrent la maîtrise de l’artiste. La légende l’intitule « reine de France et de Navarre ». Guillaume Dupré a signé et daté son œuvre.

Le revers montre un navire dans la tempête. C’est le symbole du courage dans l’adversité, face aux aléas de l’existence. Ici la barque figure le vaisseau de l’État, et l’équipage est la famille royale. La reine est représentée sous les traits de Cybèle, déesse de la nature et mère des dieux, identifiable à son modius, un chapeau antique. En tant que régente du royaume, elle tient le gouvernail de l’esquif, qui est pris entre deux vents contraires. Le gouvernail est le symbole du gouvernement, de la conduite des affaires publiques.

La légende énonce en latin : « devenue déesse en servant les dieux ».

Cette iconographie du navire ballotté entre les vents est déjà présente chez les médailleurs italiens Leone Leoni ou Giovani Milon et chez le sculpteur et médailleur flamand Jacques Jonghelinck pour les médailles du cardinal de Granvelle, et de Marguerite de Parme. Dupré la reprend une première fois dix ans plus tôt pour sa médaille figurant Philippe Guillaume d’Orange-Nassau.

N° d’inventaire : MD1710

Médaille Marie de Médicis, un navire dans la tempête
Médaille de Marie de Médicis

La période de création de cette œuvre est tourmentée. À la mort d’Henri IV, Louis XIII est âgé de 8 ans. Marie de Médicis, reine de France, est nommée régente. Sa volonté de poursuivre pendant la régence la politique pro-espagnole et italienne, favorisant la catholicité, attise les ressentiments dans le royaume. Dupré a traduit ces faits dans le revers de cette médaille.

A l’avers, la reine est en buste tourné à droite, vêtue du costume de cour. Le rendu des détails, comme la dentelle du col ou l’ornementation de la chevelure, montrent la maîtrise de l’artiste. La légende l’intitule « reine de France et de Navarre ». Guillaume Dupré a signé et daté son œuvre.

Le revers montre un navire dans la tempête. C’est le symbole du courage dans l’adversité, face aux aléas de l’existence. Ici la barque figure le vaisseau de l’État, et l’équipage est la famille royale. La reine est représentée sous les traits de Cybèle, déesse de la nature et mère des dieux, identifiable à son modius, un chapeau antique. En tant que régente du royaume, elle tient le gouvernail de l’esquif, qui est pris entre deux vents contraires. Le gouvernail est le symbole du gouvernement, de la conduite des affaires publiques.

La légende énonce en latin : « devenue déesse en servant les dieux ».

Cette iconographie du navire ballotté entre les vents est déjà présente chez les médailleurs italiens Leone Leoni ou Giovani Milon et chez le sculpteur et médailleur flamand Jacques Jonghelinck pour les médailles du cardinal de Granvelle, et de Marguerite de Parme. Dupré la reprend une première fois dix ans plus tôt pour sa médaille figurant Philippe Guillaume d’Orange-Nassau.

N° d’inventaire : MD1710

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