Peintures XVIe - XXIe siècles

Le Château saint Ange à Rome

Jean-Baptiste Camille Corot
Vers 1834

Ce petit tableau, que l’on peut aussi appeler tableautin, a été réalisé par Corot sur le motif, c’est  dire en plein air, sur le site même qui est représenté. Il servira sans doute à l’artiste à réaliser plus tard, en atelier, une version plus aboutie.

À regarder cette petite toile comme un exercice, on comprend mieux que les différentes masses architecturales, ou naturelles, comme l’eau du Tibre, soient rapidement brossées à larges traits. La touche est principalement horizontale, posée en aplats, dans des tons harmonieux de beige, de rose et d’ocre essentiellement. L’équilibre de l’ensemble est renforcé par un effet de symétrie entre le ciel et le fleuve, qui se répondent en miroir.

Ce genre de vues panoramiques existe depuis la Renaissance. On les appelle des vedute. La veduta fut inventée par le peintre italien Vanvitelli pour rendre compte de paysages avec un rendu topographique exact, un sens précis de la perspective et des proportions, comme si le peintre regardait au travers d’une fenêtre. Les peintres vénitiens comme Canaletto l’ont très largement utilisé et la tradition s’est perpétuée jusqu’au XIXème siècle.

Saviez-vous que Corot avait la bougeotte ? L'Italie fut pour lui une terre bénie qui lui inspira nombre de ses chefs-d’œuvre. Naples, Venise, la Toscane et bien sûr Rome, l’y ont attiré en 1825, en 1834 puis en 1845. Fontainebleau, Auvers-sur-Oise, le sud de la France et la Suisse ont aussi vu passer le peintre voyageur !

N° d'inventaire : P.544

Château Saint Ange
Le Château saint Ange à Rome

Ce petit tableau, que l’on peut aussi appeler tableautin, a été réalisé par Corot sur le motif, c’est  dire en plein air, sur le site même qui est représenté. Il servira sans doute à l’artiste à réaliser plus tard, en atelier, une version plus aboutie.

À regarder cette petite toile comme un exercice, on comprend mieux que les différentes masses architecturales, ou naturelles, comme l’eau du Tibre, soient rapidement brossées à larges traits. La touche est principalement horizontale, posée en aplats, dans des tons harmonieux de beige, de rose et d’ocre essentiellement. L’équilibre de l’ensemble est renforcé par un effet de symétrie entre le ciel et le fleuve, qui se répondent en miroir.

Ce genre de vues panoramiques existe depuis la Renaissance. On les appelle des vedute. La veduta fut inventée par le peintre italien Vanvitelli pour rendre compte de paysages avec un rendu topographique exact, un sens précis de la perspective et des proportions, comme si le peintre regardait au travers d’une fenêtre. Les peintres vénitiens comme Canaletto l’ont très largement utilisé et la tradition s’est perpétuée jusqu’au XIXème siècle.

Saviez-vous que Corot avait la bougeotte ? L'Italie fut pour lui une terre bénie qui lui inspira nombre de ses chefs-d’œuvre. Naples, Venise, la Toscane et bien sûr Rome, l’y ont attiré en 1825, en 1834 puis en 1845. Fontainebleau, Auvers-sur-Oise, le sud de la France et la Suisse ont aussi vu passer le peintre voyageur !

N° d'inventaire : P.544

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