Peintures XVIe - XXIe siècles

Le Paysan de Gibéa offre l’hospitalité

Jan Van Noordt
Seconde moitié du XVIIe siècle

L’histoire commence lors de la création des douze tribus d’Israël par douze frères. Chacun reçoit un territoire distinct et se méfie de son voisin.

Un jour qu’il rentrait chez lui avec sa concubine et un serviteur, un lévite, membre de la tribu de Lévi, s’arrête à Gibéa, au nord de Jérusalem. Arrivés au coucher du soleil, ils ne trouvent pas d’abri pour la nuit. Par chance, ils croisent un paysan qui leur prose de les accueillir chez lui.

C’est la scène décrite ici. Le paysan, à gauche, invite ses nouveaux convives à le suivre. Le peintre utilise ici un registre orientalisant de circonstance, qui permet au spectateur de situer la scène : le turban du lévite, son sabre, l’obélisque en arrière-plan…

La suite de l’histoire est nettement moins charmante. Les habitants de la ville réclament au vieillard le lévite, dont ils se méfient, afin de le torturer. Pour ne pas déroger aux règles de l’hospitalité, le vieillard leur propose sa fille à la place. Les habitants refusent et le lévite propose alors sa concubine, qui passera la nuit avec eux ! Le lendemain matin, son corps est découvert sur le pas de la porte.

Pour se venger, le lévite découpe son corps et en envoie les morceaux aux autres tribus. Celles-ci vont s’unir contre la tribu de Benjamin, qui va être décimée !

N° d’inventaire : P.1397

Le paysan de Gibéa offre l’hospitalité au lévite et à sa concubine
Le Paysan de Gibéa offre l’hospitalité

L’histoire commence lors de la création des douze tribus d’Israël par douze frères. Chacun reçoit un territoire distinct et se méfie de son voisin.

Un jour qu’il rentrait chez lui avec sa concubine et un serviteur, un lévite, membre de la tribu de Lévi, s’arrête à Gibéa, au nord de Jérusalem. Arrivés au coucher du soleil, ils ne trouvent pas d’abri pour la nuit. Par chance, ils croisent un paysan qui leur prose de les accueillir chez lui.

C’est la scène décrite ici. Le paysan, à gauche, invite ses nouveaux convives à le suivre. Le peintre utilise ici un registre orientalisant de circonstance, qui permet au spectateur de situer la scène : le turban du lévite, son sabre, l’obélisque en arrière-plan…

La suite de l’histoire est nettement moins charmante. Les habitants de la ville réclament au vieillard le lévite, dont ils se méfient, afin de le torturer. Pour ne pas déroger aux règles de l’hospitalité, le vieillard leur propose sa fille à la place. Les habitants refusent et le lévite propose alors sa concubine, qui passera la nuit avec eux ! Le lendemain matin, son corps est découvert sur le pas de la porte.

Pour se venger, le lévite découpe son corps et en envoie les morceaux aux autres tribus. Celles-ci vont s’unir contre la tribu de Benjamin, qui va être décimée !

N° d’inventaire : P.1397

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