Peintures XVIe - XXIe siècles

Nature morte au citron pelé et au verre

Abraham Van Beyeren
Vers 1650-1660

Une lecture symbolique est souvent induite dans les natures mortes hollandaises et flamandes au XVIIe siècle. Les objets représentés comportaient des sous-entendus connus de tous. Ils servaient de supports métaphoriques pour méditer sur la mort et la vie éternelle…

Allusion à la fuite du temps, la montre-gousset au premier plan à droite comporte une signification symbolique. Elle invite ainsi à lire le tableau sous un angle moral. Les verres, précieux et fragiles, suggèrent la vulnérabilité de la condition humaine. Le vin qu’ils contiennent, comme le raisin, symbolise le sang du Christ versé pour la rédemption de l’humanité. Le pain renvoie au corps du Christ et à l’Eucharistie. Le crabe, par sa carapace régulièrement renouvelée, évoque la Résurrection. Sa démarche instable suggère inconstance et péché. Représenté retourné, il évoque le mal vaincu. Enfin, le plat en argent posé en équilibre semble être une dernière allusion à la précarité de la vie.

Dans un contexte de rigueur morale calviniste, ces évocations de vies silencieuses servaient d’images de piété privées. Le grand succès qu’elles remportent entre 1620 et 1660 a probablement été stimulé en ces temps de peste et de guerre qui rendaient l’existence plus vulnérable encore !

N° d’inventaire : P. 310

Détail 1 :

L’écorce du citron pelé est un motif récurent dans les natures mortes flamandes et hollandaises. Elle représente le déroulement de la vie terrestre abandonnant l’enveloppe matérielle pour libérer l’essence spirituelle. Le jus de citron qui était mélangé au vin pour atténuer ses effets en fait un symbole de mesure.

Détail 2 :

Nature morte aux poissons avec deux raies sur un étal de bois, du même artiste, également conservé au Palais des Beaux-Arts de Lille.

Nature morte au citron pelé et au verre, dit autrefois Reliefs d’un déjeuner
Nature morte au citron pelé et au verre

Une lecture symbolique est souvent induite dans les natures mortes hollandaises et flamandes au XVIIe siècle. Les objets représentés comportaient des sous-entendus connus de tous. Ils servaient de supports métaphoriques pour méditer sur la mort et la vie éternelle…

Allusion à la fuite du temps, la montre-gousset au premier plan à droite comporte une signification symbolique. Elle invite ainsi à lire le tableau sous un angle moral. Les verres, précieux et fragiles, suggèrent la vulnérabilité de la condition humaine. Le vin qu’ils contiennent, comme le raisin, symbolise le sang du Christ versé pour la rédemption de l’humanité. Le pain renvoie au corps du Christ et à l’Eucharistie. Le crabe, par sa carapace régulièrement renouvelée, évoque la Résurrection. Sa démarche instable suggère inconstance et péché. Représenté retourné, il évoque le mal vaincu. Enfin, le plat en argent posé en équilibre semble être une dernière allusion à la précarité de la vie.

Dans un contexte de rigueur morale calviniste, ces évocations de vies silencieuses servaient d’images de piété privées. Le grand succès qu’elles remportent entre 1620 et 1660 a probablement été stimulé en ces temps de peste et de guerre qui rendaient l’existence plus vulnérable encore !

N° d’inventaire : P. 310

Détail 1 :

L’écorce du citron pelé est un motif récurent dans les natures mortes flamandes et hollandaises. Elle représente le déroulement de la vie terrestre abandonnant l’enveloppe matérielle pour libérer l’essence spirituelle. Le jus de citron qui était mélangé au vin pour atténuer ses effets en fait un symbole de mesure.

Détail 2 :

Nature morte aux poissons avec deux raies sur un étal de bois, du même artiste, également conservé au Palais des Beaux-Arts de Lille.

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