Au bord d’une forêt aux arbres touffus passe une rivière. À l’arrière-plan, on distingue une plaine verdoyante et tout au fond, une montagne. Il n’en faut pas plus à La Hyre pour composer une œuvre à la fois admirable et inquiétante…
En effet, quelques éléments viennent troubler cette apparente quiétude. Trois personnages d’abord : un flûtiste, un auditeur qui l’accompagne et un berger qui mène son troupeau à l’orée de la forêt. Ils sont tellement petits qu’on les remarque à peine. C’est logique, puisque le sujet de cette œuvre, c’est la nature !
La Hyre s’intéresse particulièrement à décrire la réalité de cette nature. Il utilise des dégradés de bleus pour créer une perspective atmosphérique, et donner l’impression de profondeur dans le lointain.
Il est pourtant difficile de deviner la saison ou le moment de la journée. C’est la marque de La Hyre, qui aime créer des paysages intemporels. Difficile aussi de dire où l’action prend place. C’est donc un paysage imaginaire, une recréation d’un pays idéal : l’Arcadie !
Un détail a priori insignifiant vient enfin ternir ce bonheur parfait. Observez les arbres. Une opposition se crée entre l’ensemble d’arbres touffus à droite et les deux troncs desséchés à gauche, comme un rappel que la vie humaine est fragile et qu’elle a, comme toute chose naturelle, une fin.
N° d’inventaire : P. 1877
Détail :
Dans sa représentation de la forêt, La Hyre s’inspire de l’artiste flamand Paul Bril, qui a réalisé le Naufrage de Jonas, conservé au Palais des Beaux-Arts de Lille.
Au bord d’une forêt aux arbres touffus passe une rivière. À l’arrière-plan, on distingue une plaine verdoyante et tout au fond, une montagne. Il n’en faut pas plus à La Hyre pour composer une œuvre à la fois admirable et inquiétante…
En effet, quelques éléments viennent troubler cette apparente quiétude. Trois personnages d’abord : un flûtiste, un auditeur qui l’accompagne et un berger qui mène son troupeau à l’orée de la forêt. Ils sont tellement petits qu’on les remarque à peine. C’est logique, puisque le sujet de cette œuvre, c’est la nature !
La Hyre s’intéresse particulièrement à décrire la réalité de cette nature. Il utilise des dégradés de bleus pour créer une perspective atmosphérique, et donner l’impression de profondeur dans le lointain.
Il est pourtant difficile de deviner la saison ou le moment de la journée. C’est la marque de La Hyre, qui aime créer des paysages intemporels. Difficile aussi de dire où l’action prend place. C’est donc un paysage imaginaire, une recréation d’un pays idéal : l’Arcadie !
Un détail a priori insignifiant vient enfin ternir ce bonheur parfait. Observez les arbres. Une opposition se crée entre l’ensemble d’arbres touffus à droite et les deux troncs desséchés à gauche, comme un rappel que la vie humaine est fragile et qu’elle a, comme toute chose naturelle, une fin.
N° d’inventaire : P. 1877
Détail :
Dans sa représentation de la forêt, La Hyre s’inspire de l’artiste flamand Paul Bril, qui a réalisé le Naufrage de Jonas, conservé au Palais des Beaux-Arts de Lille.