Le tableau a été peint pour l’église des Récollets de Gand, aujourd’hui disparue. Il faisait partie d’un ensemble consacré à sainte Marie-Madeleine et saint François, autre ermite marqué par l’extase. Les deux saints dont l’existence était vouée à la pénitence représentaient des modèles de vertu pour les Récollets, ordre solitaire.
Dans la tradition chrétienne, Marie-Madeleine est l’exemple de la conversion. Courtisane à la vie dissolue, elle renonce aux plaisirs éphémères pour se consacrer à une vie et spirituelle. La sainte repentie est traditionnellement représentée avec ses longs cheveux défaits. Un vase d’onguent avec lequel elle parfuma les pieds de Jésus et un crâne, objet de méditation, lui servent d’attributs. Devenue ermite, elle se retire dans une grotte aménagée par les anges qui lui apportent chaque jour une nourriture céleste.
L’iconographie traditionnelle de Marie-Madeleine en extase la montre dans les airs, écoutant le concert des anges qui la soutiennent. Une autre représentation, celle que choisit ici Rubens, s’impose au XVIIe siècle : l’état d’abandon du corps en extase. Cette interprétation de l’état extatique a pu être perçue comme la représentation de la mort de la sainte. La lumière froide, le coloris gris argenté et le contexte minéral contribuent grandement à renforcer cette impression.
N° d’inventaire : P 64
Détail 1 :
Dans un tableau attribué à Abraham Janssens, aussi conservé au Palais des Beaux-Arts de Lille (1567-1631), Marie-Madeleine est représentée en courtisane à demi-nue. Dans un geste de renoncement, elle regarde le ciel : son existence encombrée de richesses sera tournée vers Dieu. Crâne, crucifix et Bible, instruments de méditation, contrastent avec l’amoncellement de bijoux qui appartiennent désormais au passé.
Détail 2 :
Les représentations de Marie-Madeleine traitent divers épisodes de son existence. Eustache Le Sueur (Palais des Beaux-Arts de Lille, 1517-1665) choisit celui l’ermite repentie, en prière dans la grotte où elle s’est retirée. Le culte qui lui est voué au XVIIe siècle doit conduire le fidèle à la pénitence.
Le tableau a été peint pour l’église des Récollets de Gand, aujourd’hui disparue. Il faisait partie d’un ensemble consacré à sainte Marie-Madeleine et saint François, autre ermite marqué par l’extase. Les deux saints dont l’existence était vouée à la pénitence représentaient des modèles de vertu pour les Récollets, ordre solitaire.
Dans la tradition chrétienne, Marie-Madeleine est l’exemple de la conversion. Courtisane à la vie dissolue, elle renonce aux plaisirs éphémères pour se consacrer à une vie et spirituelle. La sainte repentie est traditionnellement représentée avec ses longs cheveux défaits. Un vase d’onguent avec lequel elle parfuma les pieds de Jésus et un crâne, objet de méditation, lui servent d’attributs. Devenue ermite, elle se retire dans une grotte aménagée par les anges qui lui apportent chaque jour une nourriture céleste.
L’iconographie traditionnelle de Marie-Madeleine en extase la montre dans les airs, écoutant le concert des anges qui la soutiennent. Une autre représentation, celle que choisit ici Rubens, s’impose au XVIIe siècle : l’état d’abandon du corps en extase. Cette interprétation de l’état extatique a pu être perçue comme la représentation de la mort de la sainte. La lumière froide, le coloris gris argenté et le contexte minéral contribuent grandement à renforcer cette impression.
N° d’inventaire : P 64
Détail 1 :
Dans un tableau attribué à Abraham Janssens, aussi conservé au Palais des Beaux-Arts de Lille (1567-1631), Marie-Madeleine est représentée en courtisane à demi-nue. Dans un geste de renoncement, elle regarde le ciel : son existence encombrée de richesses sera tournée vers Dieu. Crâne, crucifix et Bible, instruments de méditation, contrastent avec l’amoncellement de bijoux qui appartiennent désormais au passé.
Détail 2 :
Les représentations de Marie-Madeleine traitent divers épisodes de son existence. Eustache Le Sueur (Palais des Beaux-Arts de Lille, 1517-1665) choisit celui l’ermite repentie, en prière dans la grotte où elle s’est retirée. Le culte qui lui est voué au XVIIe siècle doit conduire le fidèle à la pénitence.