Ce grand tableau ressemble à un décor. Il représente a priori la terrasse d’un palais romain, mais une impression d’artificiel nous empêche d’y croire totalement. En effet. L’art du paysage au XVIIIème siècle prend quelques libertés avec le réel, et il est courant d’ajouter des détails fantaisistes pour ajouter au pittoresque. Hubert Robert a pourtant vécu à Rome, entre 1754 et 1765. Il s’y est formé et s’est fait une spécialité de la peinture d’architecture et notamment de monuments en ruine. De ses années romaines il rapporte en France un répertoire de formes, de motifs qu’il utilisera dans son art jusqu’à la fin de sa vie.