Peintures XVIe - XXIe siècles

Terrasse d’un palais à Rome

Hubert Robert
Vers 1776

Cette scène est donc à la fois réelle et imaginaire. On peut identifier, dans le paysage à l’arrière-plan, la coupole du Gesù à Rome. Les toits des maisons romaines sont peints dans une fidèle transcription de la réalité. Mais l’artiste rajoute ensuite quelques motifs issus de son souvenir, comme cette fontaine surmontée de trois statues, un dessinateur au travail, ou cet homme en toge rouge.

Les grands arbres structurent la composition : les conifères sur la gauche, les pins parasols qui jouxtent le bâtiment. Le ciel occupe un espace démesurément important par rapport aux autres éléments. Le peintre a voulu rendre compte de la lumière si particulière d’une chaude journée à Rome. Ciel bleuté, feuillages vert tendre, lumière dorée… ce souvenir d’Italie est empreint d’une tendre nostalgie.

Le dessin est précis, les contours sont tracés avec une netteté synthétique. Un langage nouveau est né dans la peinture de paysage.

N° d’inventaire : P. 1957

Détail 1

Le peintre a créé d’habiles jeux d’ombre et de lumière, comme sur les marches du Palais.

Détail 2

Les vestiges, ajoutés au premier plan, permettent de créer un lien entre l’Antiquité et le temps présent. 

Terrasse d’un palais à Rome
Terrasse d’un palais à Rome

Cette scène est donc à la fois réelle et imaginaire. On peut identifier, dans le paysage à l’arrière-plan, la coupole du Gesù à Rome. Les toits des maisons romaines sont peints dans une fidèle transcription de la réalité. Mais l’artiste rajoute ensuite quelques motifs issus de son souvenir, comme cette fontaine surmontée de trois statues, un dessinateur au travail, ou cet homme en toge rouge.

Les grands arbres structurent la composition : les conifères sur la gauche, les pins parasols qui jouxtent le bâtiment. Le ciel occupe un espace démesurément important par rapport aux autres éléments. Le peintre a voulu rendre compte de la lumière si particulière d’une chaude journée à Rome. Ciel bleuté, feuillages vert tendre, lumière dorée… ce souvenir d’Italie est empreint d’une tendre nostalgie.

Le dessin est précis, les contours sont tracés avec une netteté synthétique. Un langage nouveau est né dans la peinture de paysage.

N° d’inventaire : P. 1957

Détail 1

Le peintre a créé d’habiles jeux d’ombre et de lumière, comme sur les marches du Palais.

Détail 2

Les vestiges, ajoutés au premier plan, permettent de créer un lien entre l’Antiquité et le temps présent. 

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