Cet objet est un cachet à usage médical fabriqué à l’époque gallo-romaine. Il s’agit d’un tampon qui permettait de marquer les collyres (des médicaments pour les yeux), qui dans l’Antiquité étaient constitués d’ingrédients agglomérés en pâte. Les cachets y étaient appliqués sur la pâte encore fraîche, les inscriptions y apparaissaient alors en relief. Cette pâte, pour être appliquée sur l’intérieur de la paupière, devait être mélangée à de l’eau, voire de l’œuf ou du vin !
Pouvaient figurer sur le collyre le nom du médecin - ici un certain Romanus -, le nom et la composition du traitement, son mode d’administration, ainsi que la maladie soignée. Prescription et posologie sur le médicament : pratique !
Cependant, des analyses récentes ont révélé qu’il y a parfois des différences entre les composants indiqués et ceux réellement utilisés…
Ces objets sont rares, moins de 350 ont été recensés aujourd’hui. Chaque exemplaire est unique. Cependant, ces cachets recèlent encore bien des secrets… Pourquoi ceux-ci n’étaient-ils pas utilisés pour d’autres maladies ? Qui les utilisait ? Qui les fabriquait ? Autant de questions qui demeurent à étudier…
Inscriptions :
ROMANI CRO
CODES AD ASP (gravure de plante)/
ROMANI DIA
PSORICUM (gravure de plante)/
ROMANI L (.)
N° d’inventaire : ANT 2469
Cet objet est un cachet à usage médical fabriqué à l’époque gallo-romaine. Il s’agit d’un tampon qui permettait de marquer les collyres (des médicaments pour les yeux), qui dans l’Antiquité étaient constitués d’ingrédients agglomérés en pâte. Les cachets y étaient appliqués sur la pâte encore fraîche, les inscriptions y apparaissaient alors en relief. Cette pâte, pour être appliquée sur l’intérieur de la paupière, devait être mélangée à de l’eau, voire de l’œuf ou du vin !
Pouvaient figurer sur le collyre le nom du médecin - ici un certain Romanus -, le nom et la composition du traitement, son mode d’administration, ainsi que la maladie soignée. Prescription et posologie sur le médicament : pratique !
Cependant, des analyses récentes ont révélé qu’il y a parfois des différences entre les composants indiqués et ceux réellement utilisés…
Ces objets sont rares, moins de 350 ont été recensés aujourd’hui. Chaque exemplaire est unique. Cependant, ces cachets recèlent encore bien des secrets… Pourquoi ceux-ci n’étaient-ils pas utilisés pour d’autres maladies ? Qui les utilisait ? Qui les fabriquait ? Autant de questions qui demeurent à étudier…
Inscriptions :
ROMANI CRO
CODES AD ASP (gravure de plante)/
ROMANI DIA
PSORICUM (gravure de plante)/
ROMANI L (.)
N° d’inventaire : ANT 2469