La coupe est faite d’une vasque ronde et plate, reposant sur un pied large. Deux petites anses sur les côtés permettent au buveur de la tenir. Comme la plupart des céramiques grecques anciennes, cette coupe est décorée de motifs, ici des « figures noires », dessinées grâce à un engobe qui noircit à la cuisson.
Les décorations présentent un registre traditionnel pour une coupe à vin ; les vignes, un cavalier barbu qui peut représenter Dionysos, figuré sur l’intérieur et l’extérieur de la coupe.
Cependant, un autre motif apparaît. Regardez ! De chaque côté du cavalier, on voit un œil stylisé, dont la pupille est marquée par un cercle blanc. Ces deux grands yeux nous observent… Mais à quoi servent-ils ?
Aujourd’hui encore, on ignore leur signification précise. Il faut se mettre à la place du buveur de vin. Quand il levait sa coupe, les deux yeux peints se superposaient à son visage. La coupe devenait ainsi un masque et le buveur un membre du cortège de Dionysos ! On peut voir aussi dans cette coupe un objet apotropaïque, un objet qui éloigne le mauvais sort. De nos jours, il est possible de retrouver ces yeux à la proue des bateaux de pécheurs en Méditerranée !
N° d’inventaire : Ant. 762
La coupe est faite d’une vasque ronde et plate, reposant sur un pied large. Deux petites anses sur les côtés permettent au buveur de la tenir. Comme la plupart des céramiques grecques anciennes, cette coupe est décorée de motifs, ici des « figures noires », dessinées grâce à un engobe qui noircit à la cuisson.
Les décorations présentent un registre traditionnel pour une coupe à vin ; les vignes, un cavalier barbu qui peut représenter Dionysos, figuré sur l’intérieur et l’extérieur de la coupe.
Cependant, un autre motif apparaît. Regardez ! De chaque côté du cavalier, on voit un œil stylisé, dont la pupille est marquée par un cercle blanc. Ces deux grands yeux nous observent… Mais à quoi servent-ils ?
Aujourd’hui encore, on ignore leur signification précise. Il faut se mettre à la place du buveur de vin. Quand il levait sa coupe, les deux yeux peints se superposaient à son visage. La coupe devenait ainsi un masque et le buveur un membre du cortège de Dionysos ! On peut voir aussi dans cette coupe un objet apotropaïque, un objet qui éloigne le mauvais sort. De nos jours, il est possible de retrouver ces yeux à la proue des bateaux de pécheurs en Méditerranée !
N° d’inventaire : Ant. 762