Le Palais des Beaux-Arts de Lille possède déjà à l’époque une collection d’objets gallo-romains non négligeable. En 1881, il achète une série de statuettes en bronze provenant de la ville de Bavay. Mais aucune n’égale en taille et en qualité celles trouvées dans la Lys.
Les trois bronzes d’environ 50 cm représentent trois divinités romaines : Mars, reconnaissable à son casque, Mercure portant une bourse et la dernière pourrait être Jupiter, par comparaison avec d’autres œuvres représentant ce dieu. Leurs silhouettes sont inspirées de statues grecques et romaines mais elles sont moins élancées. Elles ressemblent plutôt aux bronzes trouvés à Bavay et dans la région. Leur ressemblance plaide en faveur d’un atelier local de production qui fournissait en statuettes les villes environnantes.
Si les modèles de petite taille étaient avant tout des ex-votos, cadeaux offerts aux divinités en remerciement, les exemplaires de dimensions plus importantes devaient être des statues de culte pour les sanctuaires. Ils sont d’ailleurs beaucoup plus rares. Les trois bonzes de Lille en sont un témoignage précieux. Leur lieu de découverte confirmerait cette hypothèse. Les statuettes proviennent, en réalité de Thiennes, le découvreur ayant caché le lieu d’origine. Cette ville se situait sur une route commerciale importante à l’époque romaine reliant Cassel à Bavay, deux des grands chefs-lieux de l’époque, et devait être pourvue d’un, voire de plusieurs lieu(x) de culte.
À leur arrivée au musée, les trois bronzes furent placés au milieu de la galerie d'archéologie en hommage à leur importance.
N° d’inventaire : Ant 2751, Ant 2752, Ant 2753
Le Palais des Beaux-Arts de Lille possède déjà à l’époque une collection d’objets gallo-romains non négligeable. En 1881, il achète une série de statuettes en bronze provenant de la ville de Bavay. Mais aucune n’égale en taille et en qualité celles trouvées dans la Lys.
Les trois bronzes d’environ 50 cm représentent trois divinités romaines : Mars, reconnaissable à son casque, Mercure portant une bourse et la dernière pourrait être Jupiter, par comparaison avec d’autres œuvres représentant ce dieu. Leurs silhouettes sont inspirées de statues grecques et romaines mais elles sont moins élancées. Elles ressemblent plutôt aux bronzes trouvés à Bavay et dans la région. Leur ressemblance plaide en faveur d’un atelier local de production qui fournissait en statuettes les villes environnantes.
Si les modèles de petite taille étaient avant tout des ex-votos, cadeaux offerts aux divinités en remerciement, les exemplaires de dimensions plus importantes devaient être des statues de culte pour les sanctuaires. Ils sont d’ailleurs beaucoup plus rares. Les trois bonzes de Lille en sont un témoignage précieux. Leur lieu de découverte confirmerait cette hypothèse. Les statuettes proviennent, en réalité de Thiennes, le découvreur ayant caché le lieu d’origine. Cette ville se situait sur une route commerciale importante à l’époque romaine reliant Cassel à Bavay, deux des grands chefs-lieux de l’époque, et devait être pourvue d’un, voire de plusieurs lieu(x) de culte.
À leur arrivée au musée, les trois bronzes furent placés au milieu de la galerie d'archéologie en hommage à leur importance.
N° d’inventaire : Ant 2751, Ant 2752, Ant 2753