Le nucléus (en latin « noyau ») est un bloc de roche dure à partir duquel sont débités des éclats qui peuvent être de forme et de taille variées.
Les « livres de beurre » retrouvés au Grand-Pressigny dès la seconde moitié du XIXe siècle sont très longs et de forme plate et étroite. Ils se distinguent par leur matériau, un silex de couleur jaune cire d’une grande qualité. Leur configuration, proche de la motte de beurre, et leur teinte très caractéristique leur a valu leur joli sobriquet !
Un savoir-faire de haut niveau était indispensable pour les mettre en forme, avant que n’en soient extraites par percussion de longues lames effilées, souvent retravaillées en poignards (lames de couteaux).
Phénomène remarquable, ces lames, produites en grand nombre à la fin de la période néolithique, firent l’objet d’échanges et d’exportations en France (Bretagne, vallée de la Saône), mais aussi vers les Pays-Bas et la Suisse.
Représentatif d’une production spécialisée, ce type de nucléus se devait de figurer à l’inventaire du Palais des Beaux-Arts, musée qui se voulait encyclopédique au début du XXe siècle.
N° d’inventaire : Ant 2724
Détail :
Au dos de l’exemple décrit, figure une étiquette qui nous informe sur le lieu de découverte de la pièce : l’inscription réalisée à la plume nous laisse supposer que la trouvaille est ancienne et illustre le goût pour l’archéologie préhistorique qui se développe dans la seconde moitié du XIXe siècle.
Le nucléus (en latin « noyau ») est un bloc de roche dure à partir duquel sont débités des éclats qui peuvent être de forme et de taille variées.
Les « livres de beurre » retrouvés au Grand-Pressigny dès la seconde moitié du XIXe siècle sont très longs et de forme plate et étroite. Ils se distinguent par leur matériau, un silex de couleur jaune cire d’une grande qualité. Leur configuration, proche de la motte de beurre, et leur teinte très caractéristique leur a valu leur joli sobriquet !
Un savoir-faire de haut niveau était indispensable pour les mettre en forme, avant que n’en soient extraites par percussion de longues lames effilées, souvent retravaillées en poignards (lames de couteaux).
Phénomène remarquable, ces lames, produites en grand nombre à la fin de la période néolithique, firent l’objet d’échanges et d’exportations en France (Bretagne, vallée de la Saône), mais aussi vers les Pays-Bas et la Suisse.
Représentatif d’une production spécialisée, ce type de nucléus se devait de figurer à l’inventaire du Palais des Beaux-Arts, musée qui se voulait encyclopédique au début du XXe siècle.
N° d’inventaire : Ant 2724
Détail :
Au dos de l’exemple décrit, figure une étiquette qui nous informe sur le lieu de découverte de la pièce : l’inscription réalisée à la plume nous laisse supposer que la trouvaille est ancienne et illustre le goût pour l’archéologie préhistorique qui se développe dans la seconde moitié du XIXe siècle.
