L’élément est symbolique. Il évoque la rêverie philosophique à laquelle l’étudiant s’adonne, le visage appuyé sur son coude plié. Cette pose, connue de tous les bacheliers à l’approche de l’été, est emblématique de l’état mélancolique. La mélancolie (appelée « bile noire » à l’époque) sert ici à l’évasion du penseur… médite-t-il sur la lourdeur de l’étude ?
C’est ce que laissent penser les nombreux indices laissés par le peintre dans le tableau. Le livre semble avoir été lu plus d’une fois, comme en atteste sa page cornée.
Celle-ci amène notre regard vers un petit trou dans le mur, puis vers un clou aligné avec le pied gauche de l’étudiant. Penché vers le livre, il invite notre œil à recommencer le parcours…
L’équilibre de la scène est parfait, et l’on se surprend à méditer nous aussi… On en oublierait presque la pipe éteinte, qui est peut-être là pour indiquer subtilement que le temps file vite et que notre existence est bien fragile…
N° d'inventaire : P.240
L’élément est symbolique. Il évoque la rêverie philosophique à laquelle l’étudiant s’adonne, le visage appuyé sur son coude plié. Cette pose, connue de tous les bacheliers à l’approche de l’été, est emblématique de l’état mélancolique. La mélancolie (appelée « bile noire » à l’époque) sert ici à l’évasion du penseur… médite-t-il sur la lourdeur de l’étude ?
C’est ce que laissent penser les nombreux indices laissés par le peintre dans le tableau. Le livre semble avoir été lu plus d’une fois, comme en atteste sa page cornée.
Celle-ci amène notre regard vers un petit trou dans le mur, puis vers un clou aligné avec le pied gauche de l’étudiant. Penché vers le livre, il invite notre œil à recommencer le parcours…
L’équilibre de la scène est parfait, et l’on se surprend à méditer nous aussi… On en oublierait presque la pipe éteinte, qui est peut-être là pour indiquer subtilement que le temps file vite et que notre existence est bien fragile…
N° d'inventaire : P.240