Antoine-Louis Lefebvre de Caumartin fut intendant des Flandres et de l’Artois à partir de 1756, et ce pendant 31 ans. Il est resté dans les esprits pour avoir encouragé la création de manufactures dans la région. Il était par ailleurs très apprécié de la population, envers qui il se montrait charitable.
Son sourire le montre comme un homme affable et bienveillant. Il porte une perruque à rouleaux et une longue tresse qui descend dans le dos. À l’origine, il arborait sur sa veste la grande croix de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis. Elle a été grattée à la Révolution, puisque rappelant la royauté. Il n’en reste aujourd’hui que le cordon qui lui barre la poitrine.
Légèrement tourné vers la gauche, on a l’impression de le surprendre sur le vif. C’est le talent de Houdon que de capter instantanément le caractère de ses modèles. Au premier regard, et à la vue de ce sourire, on comprend que Caumartin était quelqu’un de sympathique !
La première version de ce buste a été réalisée en marbre. Elle est conservée au musée Jacquemart-André à Paris. Caumartin a lui-même commandé notre version en plâtre à son départ de Lille pour l’offrir aux hospices municipaux. Après cela, il devint prévôt – l’officier en charge de la juridiction du commerce - des marchands de Paris, où son aimable caractère lui vaudra l’affection des habitants. Ils lui donnèrent même son nom à une rue dans le 9e arrondissement et à une station de métro !
N° d’inventaire : D. 967.14
Détail :
La base de la sculpture est appelée le piédouche. C’est un petit piédestal mouluré de forme circulaire.
Antoine-Louis Lefebvre de Caumartin fut intendant des Flandres et de l’Artois à partir de 1756, et ce pendant 31 ans. Il est resté dans les esprits pour avoir encouragé la création de manufactures dans la région. Il était par ailleurs très apprécié de la population, envers qui il se montrait charitable.
Son sourire le montre comme un homme affable et bienveillant. Il porte une perruque à rouleaux et une longue tresse qui descend dans le dos. À l’origine, il arborait sur sa veste la grande croix de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis. Elle a été grattée à la Révolution, puisque rappelant la royauté. Il n’en reste aujourd’hui que le cordon qui lui barre la poitrine.
Légèrement tourné vers la gauche, on a l’impression de le surprendre sur le vif. C’est le talent de Houdon que de capter instantanément le caractère de ses modèles. Au premier regard, et à la vue de ce sourire, on comprend que Caumartin était quelqu’un de sympathique !
La première version de ce buste a été réalisée en marbre. Elle est conservée au musée Jacquemart-André à Paris. Caumartin a lui-même commandé notre version en plâtre à son départ de Lille pour l’offrir aux hospices municipaux. Après cela, il devint prévôt – l’officier en charge de la juridiction du commerce - des marchands de Paris, où son aimable caractère lui vaudra l’affection des habitants. Ils lui donnèrent même son nom à une rue dans le 9e arrondissement et à une station de métro !
N° d’inventaire : D. 967.14
Détail :
La base de la sculpture est appelée le piédouche. C’est un petit piédestal mouluré de forme circulaire.