Cette œuvre est ce qu’on appelle une marine, ou paysage marin. Les marines furent très en vogue au XVIIe siècle, dans les Provinces-Unies, les actuels Pays-Bas.
La mer est calme, le vent gonfle les voiles des navires et on distingue quelques nuages dans le ciel. Le fond du tableau est neutre, blanc cassé, tandis que les motifs sont traités en noir. Tout est décrit avec une grande finesse, grâce à la technique du penschilderen ou « peinture à la plume ».
Cela consiste à graver le support avec une plume. Pour ce faire, le support - généralement un panneau de bois recouvert d’une toile - est enduit d’une préparation blanche et épaisse. On doit ensuite le laisser sécher pendant deux à trois mois ! Une fois la préparation bien sèche, la plume va venir entailler la surface, qui n’absorbera pas l’encre déposée par la plume.
L’intérêt de cette technique est qu’elle permet à l’artiste de créer des détails d’une infinie précision. Le revers de la médaille est que l’encre de Chine, indélébile, ne permet pas de repentir en cas d’erreur ! Mieux vaut être sûr de soi !
Saviez-vous d’ailleurs que l’encre de Chine ne vient pas de Chine ? Elle aurait été inventée en Inde. Cela explique pourquoi l’expression néerlandaise pour la désigner est Oost indische inkt, ce qui se traduit par « encre indienne d’Orient » !
N° d’inventaire : P.1605
Détail :
À la poupe du bateau au premier plan, on peut voir un drapeau à trois bandes. C’est celui des Provinces-Unies : rouge, blanc et bleu. Il est semblable au drapeau des actuels Pays-Bas !
Cette œuvre est ce qu’on appelle une marine, ou paysage marin. Les marines furent très en vogue au XVIIe siècle, dans les Provinces-Unies, les actuels Pays-Bas.
La mer est calme, le vent gonfle les voiles des navires et on distingue quelques nuages dans le ciel. Le fond du tableau est neutre, blanc cassé, tandis que les motifs sont traités en noir. Tout est décrit avec une grande finesse, grâce à la technique du penschilderen ou « peinture à la plume ».
Cela consiste à graver le support avec une plume. Pour ce faire, le support - généralement un panneau de bois recouvert d’une toile - est enduit d’une préparation blanche et épaisse. On doit ensuite le laisser sécher pendant deux à trois mois ! Une fois la préparation bien sèche, la plume va venir entailler la surface, qui n’absorbera pas l’encre déposée par la plume.
L’intérêt de cette technique est qu’elle permet à l’artiste de créer des détails d’une infinie précision. Le revers de la médaille est que l’encre de Chine, indélébile, ne permet pas de repentir en cas d’erreur ! Mieux vaut être sûr de soi !
Saviez-vous d’ailleurs que l’encre de Chine ne vient pas de Chine ? Elle aurait été inventée en Inde. Cela explique pourquoi l’expression néerlandaise pour la désigner est Oost indische inkt, ce qui se traduit par « encre indienne d’Orient » !
N° d’inventaire : P.1605
Détail :
À la poupe du bateau au premier plan, on peut voir un drapeau à trois bandes. C’est celui des Provinces-Unies : rouge, blanc et bleu. Il est semblable au drapeau des actuels Pays-Bas !