Nos recherches commencent en Égypte. Au cours du XIXe et du début du XXe siècle, les fouilles des temples égyptiens mettent au jour des milliers d’objets en bronze. Ce sont en fait des offrandes offertes par les fidèles aux dieux. Le temps passant, elles s’accumulent et les prêtres sont alors obligés de les enfouir dans des fosses pour permettre de nouveaux dépôts.
Ce petit torse fait partie d’un lot de petits bronzes mis en dépôt à Lille par le Louvre. Cependant, à cause de son état fragmentaire, il a vite été délaissé et mis en réserve pendant des années…
Mais en 2000, un conservateur du musée décide de faire restaurer les bronzes égyptiens pour les présenter à nouveau au public ! Ils sont alors envoyés au Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France où chaque objet reçoit un véritable bilan sanitaire, digne des plus grands malades ! Les petits bronzes passent entre les mains d’AGLAE (Accélérateur Grand Louvre d'Analyses Elémentaires), machine hautement sophistiquée qui permet d’identifier les matériaux constitutifs des œuvres grâce à un faisceau d'ions. L’aspect verdâtre du buste cache en réalité un bronze à l’origine noir d’encre recouvert d’or au niveau du pagne, de bleu sur le torse et de rouge sur la poitrine.
Armé de tout son courage, notre conservateur ne peut se contenter d’un torse sans tête ! Il part à la recherche de la partie manquante. Direction alors les réserves du Louvre ! Après des heures et des heures de recherche, apparaît une tête d’homme. Les cassures au niveau du cou semblent correspondre à celles du torse de Lille. La superposition des deux éléments confirme la première intuition : ils s’emboitent parfaitement !
Grâce à la forme de la couronne, la statuette retrouve à nouveau son identité : il s’agit du plus important des dieux égyptiens, Amon.
N° d’inventaire : ME 409
Nos recherches commencent en Égypte. Au cours du XIXe et du début du XXe siècle, les fouilles des temples égyptiens mettent au jour des milliers d’objets en bronze. Ce sont en fait des offrandes offertes par les fidèles aux dieux. Le temps passant, elles s’accumulent et les prêtres sont alors obligés de les enfouir dans des fosses pour permettre de nouveaux dépôts.
Ce petit torse fait partie d’un lot de petits bronzes mis en dépôt à Lille par le Louvre. Cependant, à cause de son état fragmentaire, il a vite été délaissé et mis en réserve pendant des années…
Mais en 2000, un conservateur du musée décide de faire restaurer les bronzes égyptiens pour les présenter à nouveau au public ! Ils sont alors envoyés au Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France où chaque objet reçoit un véritable bilan sanitaire, digne des plus grands malades ! Les petits bronzes passent entre les mains d’AGLAE (Accélérateur Grand Louvre d'Analyses Elémentaires), machine hautement sophistiquée qui permet d’identifier les matériaux constitutifs des œuvres grâce à un faisceau d'ions. L’aspect verdâtre du buste cache en réalité un bronze à l’origine noir d’encre recouvert d’or au niveau du pagne, de bleu sur le torse et de rouge sur la poitrine.
Armé de tout son courage, notre conservateur ne peut se contenter d’un torse sans tête ! Il part à la recherche de la partie manquante. Direction alors les réserves du Louvre ! Après des heures et des heures de recherche, apparaît une tête d’homme. Les cassures au niveau du cou semblent correspondre à celles du torse de Lille. La superposition des deux éléments confirme la première intuition : ils s’emboitent parfaitement !
Grâce à la forme de la couronne, la statuette retrouve à nouveau son identité : il s’agit du plus important des dieux égyptiens, Amon.
N° d’inventaire : ME 409